Le gouvernement intérimaire a dressé le bilan de son activité qu'il juge "épuisante"...

Publié le 05/06/23 à 11:06

Galab Donev

Photo: BGNES

"Nous avons réussi à ramener la prise des décisions en Bulgarie", a déclaré le premier ministre Galab Donev lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres à laquelle a été dressé le bilan de l'activité du gouvernement intérimaire depuis le 3 février dernier.

"Il nous reste peut-être 24 heures au plus avant de passer la main, mais je dois vous dire que ces 10 mois d'activité du gouvernement intérimaire ont été épuisants. Pensez aux Bulgares, c'est sur eux que s’appuie l’État. Ne les écrasez pas, ne brisez pas leur élan. C'est un modèle de rapports qui ne fonctionne plus. L'arrogance politique est inutile", a indiqué Galab Donev en s'adressant au prochain gouvernement.

En plus de préparer les élections anticipées, le gouvernement Donev a évoqué les problèmes auxquels il a dû faire face et les résultats obtenus, à savoir la hausse du pouvoir d'achat des Bulgares, la baisse de l'inflation, la lutte contre des affaires spéculatives et des abus de position dominante, le soutien aux producteurs, le renforcement de la sécurité et de la surveillance des frontières, la lutte contre la corruption, la réforme judiciaire, la consolidation du rôle de la Bulgarie dans la région.

"L'adhésion à l'espace Schengen a été un des engagements pris par le gouvernement intérimaire et nous avons mené un dialogue intense avec les Pays-Bas pour trouver la formule gagnante et écarter leurs réserves. Et même si la décision a été reportée, les préparatifs se poursuivent aussi pour que la Bulgarie puisse adhérer également à la zone euro", a dit en conclusion Galab Donev.

Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Partager

Le gouvernement intérimaire a dressé le bilan de son activité qu'il juge "épuisante"...

Tous les articles

Le premier ministre bulgare participe au Sommet pour l'action sur l’IA à Paris

La Gauche propose "un budget de la stabilité"

Plafonner les prix : une idée qui divise