L'annonce est tombée hier : des référendums se tiendront dans les régions dont Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance, avant de lancer son offensive en Ukraine en février dernier. Les séparatistes prorusses de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, ont confirmé la tenue de référendums du 23 au 27 septembre, dans le but d’intégrer les régions de Donetsk et de Lougansk à la Russie, rapporte l’AFP. Le chef du « Parlement » autoproclamé de la région de Lougansk, Denis Mirochnitchenko, a annoncé la nouvelle en premier.
A la tribune des Nations Unies, Emmanuel Macron a dénoncé "le cynisme" russe estimant que les référendums d'annexion à la Russie annoncées par les autorités prorusses installées dans les quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine contrôlées par Moscou étaient "une provocation supplémentaire" et "une parodie" qui "à nos yeux n'a aucune conséquence juridique." "La Russie doit quitter le territoire ukrainien qui est souverain et respecter les frontières reconnues. L’idée même d’organiser des référendums dans des régions qui ont subi la guerre est la signature du cynisme. Je pense que c’est un principe même d’imitation de forme démocratique ou de légitimité démocratique, mais ce n’est pas parce qu’on imite qu’on retrouve la souveraineté des peuples", assure-t-il. Au cours de cette courte intervention, Emmanuel Macron a également assuré que dans les jours à venir, il allait de nouveau s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine "sur la situation nucléaire" après une réunion organisée à New York avec le directeur général de l'AIEA /Agence internationale de l'énergie atomique/, Rafael Grossi.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a dénoncé mardi les "simulacres de référendums" organisés par les autorités installées par Moscou dans quatre régions d'Ukraine, y voyant "une nouvelle escalade de la guerre de Poutine". "Ces simulacres de référendums n'ont aucune légitimité et ne changent pas la nature de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine", a-t-il tweeté. "La communauté internationale doit condamner cette violation flagrante du droit international et renforcer son soutien à l'Ukraine", a-t-il ajouté.
"Une réunion surprenante. Moi, personnellement, je pense que tous les leaders de l'UE et de la Grande-Bretagne devaient y être conviés". Tel a été le commentaire de la vice-présidente Ilyana Yotova au sujet de la réunion sur l'Ukraine, convoquée ce 17..
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