“Une guerre fait rage sur les routes bulgares, le nombre des victimes correspond à celui d’un conflit local,” a déclaré le procureur général Ivan Guéchev lors de la Conférence annuelle dédiée à la sécurité de l’infrastructure routière à Hissarya. Selon Guéchev les autorités bulgares se désintéressent de ce fléau en préférant se renvoyer la responsabilité, y compris les autorités judiciaires. “Il faut qu’il y ait un grave accident pour susciter une réaction et encore ne s’agit-il que de prévenir les dégâts d’image,” a-t-il souligné. A ses dires, en deux ans le ministère de l’Intérieur aurait délivré 49 000 avertissements au sujet des tronçons routiers à risque sous la tutelle des conseils municipaux et seulement deux ordonnances pénales concernant des prescriptions qui n’ont pas été suivies. “Toutes les routes de première classe en Bulgarie ont de graves défauts,” a tranché le procureur général.