Les projets de développement de la capacité des postes-frontières, l’amélioration des échanges transfrontaliers par route, la connexion des réseaux de distribution de gaz et la mise en place de nouveaux corridors de transport - telles sont les priorités sur lesquelles travaillent depuis des années les autorités bulgares et grecques et ces derniers jours, un nouveau projet majeur a de nouveau réuni les deux pays, pour la signature, hier à Kavala, d’un Mémorandum intergouvernemental en vue de la mise en place d’un ambitieux corridor de transport par rail entre Roussé, Varna, Bourgas, Alexandroúpolis, Kavala et Salonique.
Un nouveau projet majeur qui, en fait, a une préhistoire, puisqu’il s’agit en réalité d’une extension du corridor multimodal qui reliera à terme le bassin de la mer Noire, à la mer Egée et au Danube. En signant à Kavala, la Grèce a en fait accepté la proposition de la Bulgarie de raccorder à ce corridor le port danubien de Roussé, ce qui permettra de mettre en pratique le modèle multimodal, associant plusieurs types de transport /par route, ferroviaire et fluvial/, pour écourter la distance jusqu’en Europe centrale et occidentale.
La ligne ferroviaire permettra d’atteindre de nouveaux marchés, d’où la valeur ajoutée significative de ce projet qui pourra attirer des investisseurs du Proche et du Moyen Orient, de Chine, de Russie, entre autres.
Pour commencer, la Bulgarie et la Grèce espèrent que ce projet puisse être financé par le Plan Juncker. A ce propos, les deux premiers ministres, Boyko Borissov et Alexis Tsipras sont convenus de demander, dès le mois prochain, un entretien avec le président de la Commission européenne, pour que leur projet puisse recevoir le feu vert, ce qui donnera une nouvelle impulsion à la prochaine présidence bulgare de l’Union européenne qui commence le 1er janvier 2018.
Pour en revenir au projet de corridor multimodal, il est estimé à 5 milliards d’euros, dont 1 milliard pour la Bulgarie et 4 pour la Grèce. Mais ses dimensions sont aussi nettement politiques. Rappelons que le mémorandum a été signé hier, 6 septembre, jour de la Réunification de la Bulgarie, il y a 132 ans, en 1885. Une coïncidence symbolique qui a incité le premier ministre Boyko Borissov à dire que le processus de réunification s’étend à notre époque à deux Etats voisins, via des projets d’infrastructures de transport et de distribution de gaz. Et Alexis Tsiparas de renchérir et disant que ce nouveau corridor marque un grand pas dans la transformation des pays balkaniques en une partie importante de l’espace européen.
Version française : Sonia Vasséva
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