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Anguel Karaliichev, le conteur des doux rêves de notre enfance…

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Photo: archives

2017 est l’année du 115e anniversaire d’un des conteurs les plus aimés des Bulgares, qu’ils soient petits ou grands. Une vraie référence de la littérature pour enfants qui inculque en douceur les valeurs universelles de la bonté, la générosité, l’amitié, la charité et la serviabilité. Tous les enfants bulgares se souviennent de son émouvant récit « Larme d’une mère », qui raconte les périples d’une mère hirondelle qui parcourt des milliers de kilomètres pour réchauffer le cœur transi de froid de son petit,  ou encore « La galette de blé » qui fait un long voyage dans son pays natal, bravant les éléments…

Les personnages d’Anguel Karaliichev sont tous touchants et empreints de bonté, certains diront même de naïveté, doublée d’innocence. Mais c’est ce qui fait leur charme sans pareil…Leur auteur, Anguel Karaliichev, a écrit des contes, nouvelles et récits adressés aux jeunes lecteurs pour qui il ouvre une fenêtre sur la vie…Il est récompensé par le Prix « Andersen »  par le Conseil international de littératures pour enfants et adolescents / IBBY/.

Sa principale source d’inspiration est son enfance. « Je suis né au village Strajitsa, lit-on dans ses mémoires, patelin situé à une quarantaine de kilomètres de la capitale médiévale de la Bulgarie, Véliko Tirnovo. J’ai grandi au bord d’une petite rivière que les averses d’été transformaient en un incontrôlable torrent, allant même jusqu’à inonder les hameaux à proximité. Le travail de la terre était dur, laborieux, surtout pendant les épisodes de sécheresse. La terre n’était pas fertile et les hommes partaient souvent au début du printemps pour se faire embaucher comme jardiniers en Russie du Sud, en Roumanie et en Hongrie. Mon père prenait la route de la Transylvanie. Et mes deux frères, ma sœur et moi, nous attentions avec impatience son retour à la fin de l’automne… »

Dans une émission diffusée à la radio en mai 1966, Anguel Karaliichev  se souvient de sa mère et du rôle qu’elle a joué dans sa vie. Elle ne savait pas lire et écrire, mais c’était un vrai puits de science, et une chanteuse à la voie angélique. L’écrivain se souvient aussi de ses premiers succès à l’école où ses textes libres sur les souffrances des paysans pendant la Première guerre mondiale impressionnaient à chaque fois son instituteur au point qu’un jour, il lui offre les « Contes d’Andersen », un livre dont il s’inspire et qui le marque à jamais…

Récit : Sonia Vasséva




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