La campagne électorale pour les prochaines législatives anticipées à la fin du mois bat son plein : 13 partis politiques, 9 coalitions et 21 candidats indépendants s’efforcent par tous les moyens de gagner les faveurs et les voix des électeurs en promettant tout ce que l’on peut imaginer. Les électeurs bulgares sont particulièrement sensibles aux problèmes concernant les salaires, les retraites, les aides sociales, c’est-à-dire aux programmes socio-économiques des partis en lice.
Et ils ont toutes les raisons de s’intéresser à l’économie car 1/3 des Bulgares vivent avec des revenus en-dessous du seuil de pauvreté de 155 euros et plus de 50% de la population est considérée comme pauvre. L’impression générale que laissent les programmes socio-économiques des candidats aux législatives est que ces documents ont été rédigés à la hâte, qu’ils sont superficiels, mais qu’ils s’inscrivent dans tendance en vigueur aujourd’hui – le populisme.
Presque 10 ans GERB mettait au centre de sa politique la rigueur financière et la construction d’autoroutes et infrastructures. Maintenant tout cela reste en arrière-plan à gauche comme à droite et ce sont les dysfonctionnements économiques et le niveau de vie des ménages qui sont prioritaires. Il s’agit avant tout de politiques de revenus – salaire, pension de retraite, aides sociales. Aucun parti ou coalition ne laisse de côté ces problèmes et tous ils promettent des bonds et des hausses vertigineuses.
Il y a des partis qui promettent qu’à la fin de leur mandat de quatre ans, le salaire moyen passera à 750 euros contre 500 à l’l’heure actuelle et que le SMIC, sans perturber le marché de l’emploi, atteindra les 330 euros contre 230 euros en ce moment. D’autres partis promettent qu’il n’y aura pas de Bulgares vivant en-dessous du seuil de pauvreté ou jurent qu’ils augmenteront les revenus de 50% s’ils gouvernent les 4 prochaines années. Comment toutes ces belles promesses seront accomplies ? Mystère et arguments douteux. Car, ce ne sera pas par la hausse des impôts qui est bannie à l’unanimité par toutes les formations politiques. Ce ne sera pas non plus par la suppression de la flat taxe, sujet tabou à gauche comme à droite. Peut-être, grâce à la forte croissance économique qui est attendue comme la Providence par tous les partis dans leurs programmes électoraux. Ici aussi – peu d’explications sur le comment de la redistribution des fruits de la croissance. Certains mentionnent la lutte contre la corruption et l’économie grise. Bien, mais tout cela n’est pas suffisant pour une croissance rapide et durable et pour une plus grande prospérité nationale et individuelle.
Les programmes socio-économiques électoraux des partis en lice passent sous silence des problèmes macro-économiques comme l’inflation, la dette extérieure, le retrait des investissements étrangers, la balance commerciale négative, etc. On pourrait admettre que ces programmes ne sont pas faits pour des experts économiques et qu’ils sont destinés à des électeurs ordinaires. C’est pour cette raison qu’ils ne donnent pas une idée précise sur la politique que les partis envisagent de suivre s’ils viennent au pouvoir et s’ils tiendront vraiment les promesses données.
Version française : Vladimir Sabev
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