Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2024 Tous droits réservés

Les programmes économiques des partis mettent l’accent sur l’augmentation du niveau de vie

БНР Новини
Photo: archives

La campagne électorale pour les prochaines législatives anticipées à la fin du mois bat son plein : 13 partis politiques, 9 coalitions et 21 candidats indépendants s’efforcent par tous les moyens de gagner les faveurs et les voix des électeurs en promettant tout ce que l’on peut imaginer. Les électeurs bulgares sont particulièrement sensibles aux problèmes concernant les salaires, les retraites, les aides sociales, c’est-à-dire aux programmes socio-économiques des partis en lice.

Et ils ont toutes les raisons de s’intéresser à l’économie car 1/3 des Bulgares vivent avec des revenus en-dessous du seuil de pauvreté de 155 euros et plus de 50% de la population est considérée comme pauvre. L’impression générale que laissent les programmes socio-économiques des candidats aux législatives est que ces documents ont été rédigés à la hâte, qu’ils sont superficiels, mais qu’ils s’inscrivent dans tendance en vigueur aujourd’hui – le populisme.

Presque 10 ans GERB mettait au centre de sa politique la rigueur financière et la construction d’autoroutes et infrastructures. Maintenant tout cela reste en arrière-plan à gauche comme à droite et ce sont les dysfonctionnements économiques et le niveau de vie des ménages qui sont prioritaires. Il s’agit avant tout de politiques de revenus  – salaire, pension de retraite, aides sociales. Aucun parti ou coalition ne laisse de côté ces problèmes et tous ils promettent des bonds et des hausses vertigineuses.

Il y a des partis qui promettent qu’à la fin de leur mandat de quatre ans, le salaire moyen passera à 750 euros contre 500 à l’l’heure actuelle et que le SMIC, sans perturber le marché de l’emploi, atteindra les 330 euros contre 230 euros en ce moment. D’autres partis promettent qu’il n’y aura pas de Bulgares vivant en-dessous du seuil de pauvreté ou jurent qu’ils augmenteront les revenus de 50% s’ils gouvernent les 4 prochaines années. Comment toutes ces belles promesses seront accomplies ? Mystère et arguments douteux. Car, ce ne sera pas par la hausse des impôts qui est bannie à l’unanimité par toutes les formations politiques. Ce ne sera pas non plus par la suppression de la flat taxe, sujet tabou à gauche comme à droite. Peut-être, grâce à la forte croissance économique qui est attendue comme la Providence par tous les partis dans leurs programmes électoraux. Ici aussi – peu d’explications sur le comment de la redistribution des fruits de la croissance. Certains mentionnent la lutte contre la corruption et l’économie grise. Bien, mais tout cela n’est pas suffisant pour une croissance rapide et durable et pour une plus grande prospérité nationale et individuelle.

Les programmes socio-économiques électoraux des partis en lice passent sous silence des problèmes macro-économiques comme l’inflation, la dette extérieure, le retrait des investissements étrangers, la balance commerciale négative, etc. On pourrait admettre que ces programmes ne sont pas faits pour des experts économiques et qu’ils sont destinés à des électeurs ordinaires. C’est pour cette raison qu’ils ne donnent pas une idée précise sur la politique que les partis envisagent de suivre s’ils viennent au pouvoir et s’ils tiendront vraiment les promesses données.

Version française : Vladimir Sabev 




Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

Daniel Lorer et Yavor Bojankov

Présidence de l'Assemblée nationale: PlC demande les démissions de ses deux députés qui n'ont pas soutenu Silvi Kirilov, BD est contre

"Poursuivons le changement" a annoncé sur Facebook avoir demandé la démission des députés Daniel Lorer et Yavor Bojankov. Le coprésident du parti Kiril Petkov a confirmé cette décision sur sa propre page Facebook. Il s'en est fallu de trois voix pour..

Modifié le 28/11/24 à 17:03

Septième échec dans l'élection d'un président de l'Assemblée nationale

Lors d'une première séance record de 18 jours les parlementaires ont échoué pour la septième fois à élire un président de l'Assemblée nationale. Après plusieurs pauses et deux votes il s'en fallu d'une poignée de voix pour que le doyen des députés Silvi..

Publié le 28/11/24 à 15:47

Délyan Péevski est prêt à devenir premier ministre

Le leader du "MDL - Nouveau départ" Délyan Péevski s'est déclaré prêt à devenir premier ministre. "Lorsque notre parti aura le plus grand groupe au parlement, je composerai un gouvernement", a-t-il dit dans les couloirs del'Assemblée nationale. "Si les..

Publié le 28/11/24 à 14:23