La conférence sur l’avenir des Balkans Occidentaux avait déjà commencé dans les salles sophistiquées du palais impérial Hofburg à Vienne, sur un fond de musique lointaine et douce, interprétée par l’Orchestre philharmonique viennois, quand soudain est venue la nouvelle terrifiante d’au moins 70 réfugiés asphyxiés dans un camion frigorifique abandonné près de la frontière austro-hongroise. De toute façon, les participants au forum s’attendaient à ce que la conférence se focalise justement sur la crise des réfugiés et non pas sur l’intégration économique et politique des Balkans Occidentaux à l’UE. Mais en tout cas pas ainsi.
La nouvelle des n-ièmes réfugiés tentant de rejoindre l’Europe et morts sur leur chemin vers la Terre promise, est choquante, mais ce n’est pas quelque chose de nouveau. La vague migratoire traîne depuis des années. Les pays du Sud de l’UE jusqu’à peu faisaient face absolument seuls aux flux de migrants. L’Italie, la Grèce et la Bulgarie tirent la sonnette d’alarme depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie que l’Europe est confrontée à un grave problème qui ne peut être résolu qu’avec les efforts communs. Mais le sujet déplaisant n’a jamais su se frayer un chemin dans l’ordre du jour de Bruxelles. Ce n’est que lorsque la vague de réfugiés a atteint l’intérieur du continent qu’on a commencé à parler de quotas et de répartition solidaire. Mais il n’y a toujours pas de décision. Peut-être que maintenant, quand la puissante Allemagne attend plus de 800 000 réfugiés, et la chancelière Angela Merkel a déclaré qu’il y avait nécessité urgente d’une nouvelle politique migratoire commune de l’UE, on pourrait s’attendre que les choses commencent à bouger. Comme c’était, il y a quelques années, à l’aube de la crise de la dette en Europe. Alors, quand il s’agissait de sauver des banques pourries et de stabiliser la monnaie européenne, les réunions à Bruxelles, à tous les niveaux, se succédaient l’une après l’autre. On a élaboré des programmes de sauvetage et pris des mesures préventives urgentes. On sauvait l’argent. Maintenant, il faut sauver des vies humaines.
On dit que l’Europe unie est divisée plus que jamais. Pour le Royaume-Uni, la Pologne et les républiques baltes la crise des réfugiés dans le sud comme si n’existait pas. La Grèce, épuisée par sa propre crise, mais aussi par la vague migratoire, laisse tout simplement passer les milliers de demandeurs d’asile à travers son territoire sans les enregistrer, en négligeant ainsi un accord européen existant. La Hongrie construit une clôture, alors que l’Allemagne, l’Autriche et la Suède sont contraintes d’accepter des réfugiés parce que la majorité d’entre eux veulent s’installer justement dans ces trois derniers pays.
L’UE compte 28 pays membres. Six autres pays des Balkans Occidentaux veulent y adhérer à tout prix et n’y renoncent pas, même si la solidarité européenne est bien absente.
La Bulgarie a déclaré maintes fois son soutien à l’élargissement de l’UE aux Balkans, en se voyant dans le rôle de leur avocat. Les gouvernements à Sofia ont toujours souligné qu’ils étaient prêts à aider les pays voisins dans leurs préparatifs pour l’adhésion. Après les événements dramatiques en Macédoine, quand notre pays voisin a failli proclamer l’état d’urgence suite à l’afflux de réfugiés, la Bulgarie a déclaré qu’elle va intervenir auprès de Bruxelles pour un soutien financier, logistique et autre pour la Macédoine. Cela pouvait se produire lors de la conférence à Vienne. Ça pouvait, si la Bulgarie était représentée là où, même si l’on n’a pas pris des décisions concrètes pour faire face à la crise, au moins on a discuté des possibilités.
Version française: Sia Karaguiozova
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