Le président de la République Rossen Plévnéliev a proposé la tenue concomitante le 25 octobre prochain des élections municipales et du référendum sur les nouvelles règles électorales, portant notamment sur le vote obligatoire, le vote électronique et le scrutin partiellement majoritaire… Une idée que le chef de l’Etat avait déjà avancée il y a un an et qu’il a juste mise en forme, pour être correct à l’égard des partis politiques. Pour mémoire, la première proposition de référendum électoral de Rossen Plévnéliev a été rejetée par la majorité parlementaire composée du PS, le MDL et le parti nationaliste Ataka, aujourd’hui en opposition. L’actuelle majorité est aujourd’hui constituée du parti GERB et du Bloc réformateur qui appuient l’idée d’un référendum. A ce propos, il y a une semaine le parti GERB a déposé un projet de modifications à la loi sur le référendum pour faciliter sa tenue en même temps que les élections municipales. Le Bloc réformateur y a apporté sa touche en initiant des modifications concernant les modalités de convocation d’un référendum et la reconnaissance de sa validité. Les réactions officielles des autres partis politiques tardent à se manifester, même si certaines déclarations sporadiques donnent une certaine idée de la suite des événements. Ainsi le PS serait plutôt partant à la tenue du référendum vu que ses députés ont déjà proposé l’introduction du vote obligatoire, du vote électronique et du scrutin partiellement majoritaire. Quant à la formation nationaliste du Front patriotique, elle a toujours demandé le vote obligatoire, donc avis favorable en perspective sur le référendum.
Rien de surprenant du côté des nationalistes d’Ataka, qui cette fois encore, voteront contre, ceux-là mêmes qui voulaient en mars dernier une consultation nationale sur la sortie de la Bulgarie de l’OTAN. En fin, mentionnons le MDL des Turcs ethniques dont le leader Lutfi Mestan a déclaré il y a plus de deux mois qu’il était contre le référendum sur le vote obligatoire, qui mettrait en péril son parti.
La proposition de la tenue d’un référendum étant déposée, ce sera dans les jours qui viennent à la commission juridique de l’Assemblée nationale de l’étudier avant de la soumettre au vote en salle plénière.
Version française: Sonia Vasséva
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