« Nous ne devons pas considérer les détenus que comme des criminels, mais comme des êtres humains qui sont capables de se remettre en question et d’être utiles à la société, une fois en liberté » - nous assure Hristo Solakov.
« Lorsque j’ai été nommé responsable du centre de détention, la coopérative disposait de 18 vaches et de 100 brebis. Après avoir étudié la région en termes d’opportunités de production laitière est née l’idée de créer la laiterie. L’économie de marché ne permet pas le développement des productions perdantes comme était la nôtre. Grâce à l’élevage de vaches, de brebis et de chèvres et la création de la laiterie nous avons pu refermer le cycle et parvenir à un résultat économique. Ainsi une possibilité d’aider les détenus a été donnée. Elle leur sera bénéfique lors de leur intégration dans la société à la sortie de prison. »
Aujourd’hui l’exploitation « Guerzovitza » dispose de 130 brebis, 40 vaches et 35 chèvres. Le lait produit, subit toutes les analyses nécessaires et est transformé en yaourt, fromage de brebis, de vache et de chèvre. En réalité dans la laiterie travaillent en tout et pour tout quatre personnes – dont deux qui sont en train de se former.
« Le niveau de la qualité de notre production a considérablement augmenté depuis que nous avons nommé le technologue Stanko Gadjev qui est de formation universitaire et possède 20 ans d’expérience professionnelle. C’est lui qui contrôle tout le processus de production de sorte qu’on obtienne un produit qui soit apprécié. Nous sommes intransigeants sur la qualité de notre lait et fromage », nous confie Hristo Solakov.
Les produits laitiers de la laiterie de « Guérzovitza » sont à 100% naturels. Aucun produit artificiel ne leur est rajouté, tels du lait en poudre, de l’amidon, des agents conservateurs et stabilisateurs. Nos produits se distinguent par leur goût et leur saveur, explique le responsable de l’auberge de prison :
« Un des facteurs déterminant la bonne qualité de notre lait est l’environnement, sans engrais artificiels, avec une eau limpide et l’air pur des Rhodopes. »
C’est le rêve de plusieurs des détenus - travailler à la laiterie. Mais avant d’embaucher nous procédons d’abord à une sélection. Sont prioritaires ceux avec de l’expérience dans l’élevage et la production laitière. Toutefois la plupart des personnes sont issues de différents milieux professionnels, souvent pour la plupart des cas, ils se retrouvent pour la première fois derrière les barreaux.
Le travail des détenus est rémunéré 75-80 euro par mois – et parfois quelques jours de permission. Il faut savoir que deux jours de travail comptent pour trois de détention. Les prisonniers qui s’appliquent au travail sont parfois libérés avant terme. L’essentiel c’est qu’au bout de leur séjour ici ils acquièrent un métier qui le leur permettra de s’intégrer plus facilement à la société quand ils auront purgé leur peine.
Version française : Lubomira Ivanova
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