„Go Fusion!“ a commencé comme un projet de club - raconte Hristo Yotzov. - J’ai écrit les pièces spécialement pour les plus jeunes collègues de la formation. Je voulais les pousser vers un milieu musical différent du leur. Mes idées leur ont plu, nous avons donné une série de concerts et décidé de faire l’album que nous avons enregistré dans mon studio. J’ai recouru à plusieurs pulsations rythmiques. Il y a du bebop, de la ballade classique, même une passacaille. Et j’espère que ça va plaire au public.”

Il y a quelques jours (le 17 février), Hristo Yotzov a soufflé ses 55 bougies. Et le nouvel album est une sorte de cadeau pour son anniversaire. Fils d’illustres musiciens, il « baigne » dans l’Art depuis tout petit. Sa vie professionnelle est tellement intense qu’un bilan détaillé nous prendrait beaucoup de temps, mais nous lui avons demandé quand même une courte version:

“Ce que je ressens quand je joue et quand je suis sur scène, je ne peux le comparer à rien d’autre. Je suis content que j’ai appris à combiner le métier d’enseignant avec mes autres activités. Je dois avouer qu’au début ça m’embarrassait un peu, mais peu à peu j’ai découvert le plaisir du contact. Maintenant je suis sur la même onde que les jeunes et j’en suis très heureux. Les trois piliers dans ma vie sont le jeu, la composition et le travail avec les étudiants. Mais en parlant de piliers, ils sont plusieurs dans ma carrière. Ma plus grande chance est d’avoir eu comme professeur Dobri Paliev, ce qui m’a ouvert le chemin devant moi et a eu un impact sur toutes mes activités musicales. Les deux années de service militaire étaient aussi très importantes pour moi parce que j’ai été dans l’Orchestre militaire de cuivres de la capitale, dirigé par Dotzo Vatkov. C’était ma première école d’arrangement. Au Big Band de la Radio j’ai joué sept ans. Notre agenda était très chargé.