La galerie Arte de Sofa accueille des œuvres d’Ada Mitrani, le temps d’une exposition. Juriste, mais également peintre, l’artiste revient à ses premiers amours, car elle a étudié les Beaux-Arts en Bulgarie. Ada Mitrani a intitulé son exposition « Outre Atlantique », car elle vit aux Etats-Unis depuis une trentaine d’années. C’est là bas qu’elle étudie le droit et exerce sa profession à Washington depuis 2006. En 1995, elle fait les illustrations d’un ouvrage poétique d’Alexandre Chourbanov, professeur d’anglais et grand traducteur de livres dans la langue de Shakespeare en bulgare. Vingt ans plus tard, elle revient au plaisir du dessin. Ses nouvelles œuvres ornent des ouvrages ayant trait aux brevets et aux technologies…
A la galerie Arte, le public peut admirer des œuvres des années 2013, 2014, mais également des vingt dernières années du 20ème siècle.
« A mes débuts, je faisais des gravures, des eaux-fortes, des lithographies, des collages, des dessins au pastel. Mes dernières œuvres sont toutes simples, il me faut juste une feuille de papier et un flacon d’encre de Chine. C’était d’ailleurs mon objectif – épurer les dessins au plan des coloris et de la technique, n’en garder que la ligne pure et simple. »
Quels étaient les challenges pour vous outre Atlantique ?
« Le plus grand challenge sans doute, c’est qu’il faut s’approprier une nouvelle culture, un nouveau mode de vie ».
Et combien de temps est-il nécessaire pour s’habituer au mode de vie outre Atlantique?
« Moi personnellement, il m’a fallu trois ans. D’autres personnes partagent elles aussi cet avis – trois années sont nécessaires pour s’habituer à la langue, à la culture aux rapports humains. Tout y est complètement différent de ce que nous vivons en Bulgarie. Il faut s’immerger dans le milieu. Le plus dur c’est jusqu’à ce qu’on arrive à s’accommoder, à s’acclimater ».
Pourquoi êtes-vous revenue au dessin, qu’est-ce qu’il vous apporte?
« Depuis 1995, l’année où j’ai commencé le droit et à ce jour, je continue dans cette voie. Et comme c’est nouveau pour moi, c’est très intéressant. Je m’y suis consacrée entièrement. Après un certain moment même le nouveau métier n’arrive plus à nous étonner. Je crois que je suis arrivée à cette étape en ce moment. Je n’ai plus tellement à l’esprit procédure et audition. Et qui plus est quelqu’un m’avait demandé ? Au fait pourquoi tu ne dessines plus? Je me disais que je n’avais plus le désir, mais voilà qu’il est revenu, car il finit toujours par revenir ».
A vos yeux, qu’est-ce qui a changé en Bulgarie, qu’est ce qui vous aimez et qu’est-ce que vous n’aimez pas ?
« La Bulgarie a énormément changé. Je reviens tous les deux-trois ans et je peux voir les changements de mes propres yeux. Ce qui est bien ces quelques dernières années c’est que Sofia a embelli, elle est devenue bien plus propre, plus confortable à y vivre. De nouveaux établissements ouvrent, la nourriture qu’on y propose est excellente. Les voitures n’encombrent plus les trottoirs. Ce sont des changements considérables par rapport à 1986, lorsque je suis partie. Par contre, ce qui me plaît moins, c’est la bureaucratie, elle est bien enracinée et il faut fournir bien des efforts pour en venir à bout ».
Version française : Roumiana Markova
Crédit photos : Vénéta Pavlova
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