Le gouvernement bulgare va ériger une clôture de barbelés sur toute la frontière terrestre entre la Bulgarie et la Turquie. C’est ce qu’a déclaré à Radio Bulgarie le premier ministre bulgare par intérim Guéorgui Bliznachki. « La construction de cet équipement constitue une des mesures supplémentaires mises en place pour limiter le flux de réfugiés syriens, irakiens et afghans qui avancent vers l’Europe. Durant l’année dernière, quelque 11 000 immigrés clandestins ont été arrêtés à la frontière bulgare dont presque 99 % à la frontière terrestre avec la Turquie. Selon un rapport spécial rendu public lors de la réunion spéciale du Ministère de l’Intérieur, la tendance devrait s’intensifier ce qui constitue un risque pour la sécurité nationale. Le problème c’est que la Bulgarie est le pays le plus pauvre de l’UE et en même temps elle est sa porte d’entrée. Une fois mis le pied sur le territoire national, les étrangers qui se voient attribuer le statut humanitaire et de réfugié sont obligés, selon les directives européennes, de rester dans le premier pays d’accueil, à savoir en Bulgarie.
Le ministre des Affaires étrangères par intérim Yordan Bakalov est catégorique que ce ne sera pas un mur de défense mais un équipement qui devra empêcher les tentatives de franchissement illégal de la frontière nationale. En même temps cela va générer des économies sur le plan financier et des ressources humaines. Yordan Bakalov poursuit :
« Le problème des réfugiés se pose systématiquement et à mon avis la construction de la clôture en est la solution. En plus de cette manière je pourrais déplacer les policiers à l’intérieur du pays, dans la capitale et dans les stations de vacances. La clôture tout entière sera équipée de caméras de vidéosurveillance ce qui devrait avoir pour conséquence une réduction des effectifs sur place. »
Qu’en est-il d’une éventuelle réaction négative de la part de la Commission européenne ? Les arguments de Svetlozar Lazarov, secrétaire général du Ministère de l’Intérieur :
« Notre seul objectif est d’empêcher le franchissement irrégulier de la frontière. Après si quelqu’un veut arriver en Bulgarie en tant que réfugié, il n’a que passer par les postes-frontières et suivre les procédures spéciales. Il faut aussi noter que le contrôle des frontières nous coûte extrêmement cher et la construction d’une clôture équipée de caméras de vidéosurveillance devrait sensiblement réduire ces coûts. Troisièmement, nous allons libérer des ressources humaines qui seront déployées à l’intérieur du pays. Résultat : plus de sécurité pour la population, moins d’accidents de la route, moins de contrebande, plus d’argent dans le trésor public. En clair, un avenir meilleur pour nos enfants et pour notre pays se traduit par des mesures concrètes. Au contraire, on peut laisser entrer tout ce monde en Bulgarie. Finalement, ce choix revient à nous tous ! »
Version française : Krassimir Koprivenski
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