En hiver, Kotel attire les touristes avec ses parcours culturels, paysages enneigés et la possibilité de faire du ski sur les pentes cachés dans les replis de la Stara Planina. Un domaine skiable a été construit à environ 4 km du centre de cette ville de la Renaissance bulgare, à "Trité Vyatara" (un site dont le nom signifie littéralement "Les Trois vents"). La piste pour les débutants est d’une longueur de 200 m, celle destinée aux skieurs plus chevronnés fait 300 m. Les plus expérimentés peuvent s’essayer sur une pente de 30 degrés, une piste difficile désignée comme rouge. Ce petit domaine skiable dépend pourtant des conditions météorologiques. Pour qu’il puisse fonctionner, il faut un vrai hiver avec des chutes de neiges et des températures de moins de -5 degrés. Par rapport à cela, cet hiver a été favorable et Kotel a pu accueillir des skieurs et des snowboardeurs de tout le pays. 

"Quand il y a de la neige, la piste fonctionne. Elle jouit d’un grand intérêt de la part du large public. Beaucoup de monde vient les week-ends et en semaine quand les conditions sont bonnes. Le plus grand nombre de skieurs viennent de Bourgas, Yambol, Sliven et Stara Zagora. Pendant le week-end, les hôtels sont pleins", a indiqué à Radio Bulgarie Maria Karaivanova de l’Office de tourisme de la ville de Kotel.

Le domaine skiable à Trité Vyatara est la destination la plus proche pour ceux qui viennent de la Bulgarie du Sud-Est, ce qui explique le flux de skieurs des villes voisines. Cependant, à Kotel les vacances d’hiver ne se résument pas au ski, au snowboard et aux traîneaux mais offrent surtout la possibilité de plonger dans l’ambiance d’une des plus belles villes de la Renaissances bulgares. En se promenant dans les ruelles pavées enneigées du quartier "Galata", les visiteurs de la ville peuvent contempler les maisons bien préservées en pierre et bois dotées de larges avant-toits et des cours spacieuses. Dans cette partie de Kotel, il y a plus de 110 maisons datant de la Renaissance bulgare qui en font une réserve architecturale. Parmi les sites les plus fréquentés, il y a le Panthéon de Rakovski et musée des hommes de la Renaissance de Kotel, un monument imposant en fer, pierre et bois :

"Il a été construit en 1981 à l’occasion des 1300 ans de la fondation de la Bulgarie", explique Maria Karaivanova. "D’une taille impressionnante, l’édifice dispose de 4 salles dédiées à des lumières, des enseignants, des rebelles et des révolutionnaire. Les expositions montrent la vie et l’œuvre de plus de 200 illustres Bulgares. Les reliques de Guéorgui Sava Rakovski s’y trouvent également. La maison de Kyorpéev a été transformée en musée qui reconstruit l’architecture typique de la ville de la deuxième moitié du 19^e siècle.L’Ecole de Galata accueille quant à elle des expositions des célèbres tapis de Kotel qui se distinguent par leur couleurs vives, figures géométriques variées, ornements et motifs floraux. Ils reflètent l’excellence de l’art de la tapisserie de Kotel. Les tapis de Kotel demeurent pour nous le symbole le plus précieux dont nous sommes fiers."

·  Les tapis de Kotel, une tradition qui ne se dément pas !

Pendant les matinées glaciales de l’hiver, les touristes peuvent visiter le Musée d’histoire naturelle et ses riches expositions de minéraux, végétaux, champignons, insectes, reptiles et oiseaux. Et à la fin d’une journée pleine d’émotions, ils seront accueillis dans l’ambiance chaleureuse et agréable des maisons à hôtes et les restaurants. Maria Karaivanova recommande les célèbres tiganitsas de Kotel, une sorte de beignet préparée à base d’œufs et de farine – la préparation est versée dans d’l’huile chaud à l’aide d’un outil spécial d’une forme stellaire muni d’un poignet long. La banitsa à riz est l’autre vedette culinaire de Kotel.

·  Les tapis de Kotel ou l’expression d’un savoir-faire séculaire

Photos: Facebook /SkiKotel, Municipalité deKotel, Facebook /KostaKaranachev (mairedeKotel), BTA, pochivka.bg, kotel.bg, Facebook /JivkoHristov