Même si l’Assemblée nationale n’a pas pu élire son président le 19 juin, journée d’inauguration de la 50e législature du parlement, ses travaux reprennent ce 20 juin. Quatre candidatures étaient soumises au vote au premier tour : GERB-UFD avait élevé la candidature de Raya Nazarian, "Renaissance" celle de Pétar Pétrov, "Il y a un tel peuple" de Silvi Kirilov et "Grandeur" de Youliana Matééva. Comme aucun des candidats n’a pu totaliser les votes nécessaires, un deuxième tour s’est tenu, les parlementaires devant trancher entre Raya Nazaryan et Pétar Pétrov, les deux candidats crédités du plus grand nombre de voix. Néanmoins, l’élection d’un président du parlement a encore échoué.
Après ce coup raté, le leader de GERB, le plus grand parti au parlement a déclaré qu’on allait "tout droit vers de nouvelles élections". Le chef de file de la seconde formation, le MDL, Délyan Péevski a de son côté appelé tous les partis à faire preuve d'humilité en exprimant l'espoir qu’ils se comporteront "de manière plus raisonnable".
L’élection difficile d’un président du parlement n’est pas sans précédent. Lors de la 49e législature, la saga du choix du président de l’Assemblée nationale a duré une semaine.
Selon une étude de l'Institut de sondage "Alpha research", si les élections législatives avaient lieu fin septembre, 7 partis politiques entrerait au nouveau parlement. GERB/UFD bénéficie d'un soutien de 23,9 %, suivi de "PlC-BD" avec 14,4 % ...
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