Des milliers de mineurs et d'énergéticiens, membres des deux grandes centrales syndicales, la Confédération des syndicats indépendants de Bulgarie et la Confédération du travail "Podkrépa", se sont mobilisés dans "le Triangle du pouvoir" (l'espace entre l'Assemblée nationale, la présidence de la République et le Conseil des ministres). Ils réclament que le parlement adopte un report d'au moins encore trois ans de la libéralisation des prix de l'électricité pour les particuliers, et non un an comme prévu. "On proteste pour défendre notre travail, notre gagne-pain. Je travaille à la centrale thermique de Bobov dol. Si on arrête l'extraction du charbon, les centrales s'arrêteront. Il y a déjà 160 personnes mises à pied à la centrale "Maritza-iztok". On se fait du souci pour eux, et pour nous aussi", a confié un des manifestants à la RNB. Les protestataires estiment que ladite transition juste vers une économie plus verte n'est nullement juste, car on propose aux travailleurs limogés des emplois qui ne conviennent pas à leurs aptitudes professionnelles, par exemple devenir cuisiniers ou vendeurs. Ils ne touchent pas non plus les 36 salaires promis comme indemnisation.