"La force européenne pour une transformation positive est palpable". C'est ce qu'a déclaré la vice-ministre des Affaires étrangères de la Macédoine du Nord, Fatmire Isaki à Sofia où se tient le forum "L'UE rencontre les Balkans". A ses dires, il existe des différences dans l'avancée de chaque nouveau membre, mais jamais à ce jour, le processus de l'élargissement n'a échoué.

"Les changements géopolitiques ont accéléré le processus de l'élargissement de l'UE mais la communauté s'élargit quand elle est impulsée", a déclaré de son côté la ministre de l'intégration européenne de la Serbie, Tanja Miščević , précisant que pendant 3 ans, les négociations entre Belgrade et Bruxelles n'ont pas pu progresser." Aucune accélération n'est possible quand on insiste sur le réglement de contentieux bilatéraux". "Après l'adhésion de la Bulgarie à l'espace Schengen, nous allons être entourés de pays membres de l'espace de libre circulation, sans faire partie de cet espace", a ajouté Tanja Miščević.

"Au bout de 12 années de négociations avec l'UE, nous avons tiré les enseignements de nos erreurs", a reconnu la ministre en charge des questions européennes du Monténégro, Maida Gorčević .

"L'UE n'est pas une simple alternative pour les Balkans occidentaux, c'est une nécessité. Il n'y a pas de retour en arrière", a indiqué Artémis Malo, vice-ministre sur les questions de l'Europe et ministre des Affaires étrangères de l'Albanie.