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Kaléidoscope des Balkans

Le nationalisme génère des menaces pour les Balkans occidentaux, signalent les services de renseignement américains


En 2024 les Balkans occidentaux pourraient être confrontés à un risque accru de violences interethniques, est-il dit dans le rapport annuel des services de renseignement américains. « Les leaders nationalistes vont probablement exacerber les tensions. Les acteurs extérieurs mettront les différences ethniques à profit pour augmenter leur influence régionale ou entraver l’intégration à l’UE et aux institutions euroatlantiques », affirment les auteurs du rapport. Les dangers signalés sont les échauffourées entre nationalistes serbes et autorités kosovares, les actes de provocation du leader des Serbes bosniaques Milorad Dodik pour neutraliser le monitoring international en Bosnie-Herzégovine et en détacher la République Srpska, ainsi que des troubles nationaux qui peuvent alimenter la violence, les soulèvements et les conflits, annoncent BTA et BGNES.


La Commission européenne a donné le feu vert pour les pourparlers d’adhésion de la Bosnie-Herzégovine à l’UE

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la première ministre de Bosnie-Herzégovine Borjana Kristo

La Commission européenne a recommandé au Conseil de l’UE de commencer des pourparlers d’adhésion avec la Bosnie-Herzégovine et d’adopter le cadre de négociations après la mise en place de certaines mesures supplémentaires. La Commission indique qu’après avoir obtenu un statut de candidat à l’UE en 2022, la Bosnie-Herzégovine a rempli les critères d’adhésion. Les succès énumérés sont notamment l’adoption de lois visant à éviter le conflit d’intérêts, la lutte contre le blanchiment d’argent, l’amélioration du système judiciaire, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée et la gestion de la migration. « La Bosnie-Herzégovine a atteint et soutient une pleine conformité avec la Politique étrangère et de sécurité de l’UE à une époque de bouleversements géopolitiques », est-il dit dans le rapport publié sur le site de la CE.


Dirigeants et opposition au parlement albanais sont parvenus à un accord


Le Parti socialiste dirigeant en Albanie et le Parti démocrate en opposition se sont mis d’accord pour former deux commissions parlementaires, mettant ainsi fin à la crise parlementaire provoquée par une enquête pour corruption passive contre l’ancien président et premier ministre et actuel leader du Parti démocrate Sali Berisha. En décembre dernier Berisha avait refusé de se conformer au contrôle judiciaire qui lui avait été imposé par le parquet, suite à quoi il a été assigné à résidence et la majorité parlementaire a levé son immunité de député. La crise parlementaire avait été causée par le refus des dirigeants en décembre dernier de convoquer deux commissions parlementaires à la demande de l’opposition. Les députés du Parti démocrate avaient boycotté les travaux du parlement, jetant des fumigènes et allumant des feux en salle plénière, rappelle Euronews Albania.


La Commission européenne entame une procédure judiciaire contre la Grèce pour plans obsolètes de lutte contre les inondations


La Commission européenne a annoncé entamer une procédure judiciaire contre la Grèce à la Cour de justice de l’UE, parce que le pays n’a pas mis à jour ses plans de gestion des risques d’inondations. Il y a cinq mois la Grèce avait été touchée par de graves inondations dans la plaine de Thessalie qui ont remis en question la capacité d’Athènes de réagir à de telles catastrophes naturelles. Selon les règles de l’UE les pays membres doivent mettre à jour tous les 6 ans leurs plans de gestion des inondations et leurs mesures de réduction des risques d’inondations pouvant faire des victimes et causer des dégâts à l’environnement et l’économie. En 2023 la CE a officiellement enjoint à la Grèce de mettre à jour ses plans. Une telle procédure judiciaire est déjà en cours pour la même raison contre la Bulgarie, Chypre, l’Espagne, l’Irlande, Malte, le Portugal et la Slovaquie.


Des millions de Roumains appellent le numéro d’urgence pour se divertir ou se calmer les nerfs


Fantômes dans la cour, douleurs dans les ongles, embouteillages ou insomnie : ce ne sont que quelques-unes des raisons insolites pour lesquelles des Roumains ont composé le numéro d’appel d’urgence 112 en 2023, annonce la chaîne Digi24. Le total de ce genre d’appels bizarres atteint les 5 millions, les plus fréquents étant pour se plaindre qu’on ne peut pas arriver à temps à l’aéroport à cause des embouteillages. D’autres Roumains ont composé le 112 par simple curiosité pour voir si on répondrait à l’appel, d’autres encore parce qu’ils avaient une panne de courant. Certains se plaignaient même de ne pas avoir suffisamment d’argent pour prendre un taxi. Une autre raison fréquente d’appeler le 112 était l’envie de certains Roumains de se passer les nerfs sur quelqu’un en l’injuriant.


Crédits photos: cnn.com, AP, parliament.al, Reuters, playtech.ro


Édition : Ivo Ivanov

Version française : Christo Popov


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