Qui dit Réveillon du Jour de l’An pense immédiatement à la banitsa bulgare, ce feuilleté riche en fromage, beurre et œufs avec des petits porte-bonheur glissés dans la pâte que chaque convive trouvera en espérant que leurs vœux se réalisent… La banitsa, c'est la version bulgare /et même balkanique/ de la quiche, dont la farce peut être aussi riche que variée /aux épinards, a l'oseille, à la fondue de poireaux, à la viande, à la courge, aux pommes, dans sa version sucrée/. Quant aux vœux, écrits sur un bout de papier, ils sont nombreux : santé, réussite, joie, mariage, naissance, fortune, nouvelle voiture, voyages...La liste est longue...
C’est d’ailleurs ce que souhaite la jeune Diana Mihova qui a choisi une méthode originale pour présenter les vœux…
"Je dois tout de suite dire que l’idée appartient à ma tante, qui est une experte en danses traditionnelles, et qui a voulu faire des cadeaux un peu plus originaux à ses proches et amis. Alors, elle m’a demandé de leur faire un portrait, puisque je suis dessinatrice et travaille dans le design graphique. Après mûre réflexion, j’ai commencé par des portraits stylisés, tout simples, avant de vectoriser les images."
Les porte-bonheur de Diana Mihova attirent l’attention tant par leur forme inhabituelle /car il s’agit en fait de silhouettes/, que par la reproduction d’images de jeunes filles et jeunes gens en tenue traditionnelle, typique des différentes régions folkloriques de la Bulgarie. Et ce choix n’est pas dû au hasard…
"Le pari a été gagnant, car ils sont rares ceux qui connaissent l’histoire des tenues traditionnelles authentiques qui distinguent chaque région de Bulgarie. Moi-même, je n’ai pas été très emballée au début sur ce projet, mais plus je m’avançais, plus ma curiosité s’éveillait, reconnaît Diana Mihova sur Radio Bulgarie. – Je me suis inspirée des modèles les plus anciens, certains de plus de 100 ans. J’ai aussi consulté des experts. Au final, je me suis enrichie d’un savoir dont je suis fière."
Les figures en carton n’ont pas été faciles à confectionner…
"Surtout le dos, car sur la face on peut voir le personnage avec son visage et la tenue, mais cette tenue et ses éléments, il faut aussi les retrouver au dos. Je me suis beaucoup inspirée des images virtuelles sur internet, pour essayer de cerner les modèles de face comme de dos. Surtout qu’il fallait préserver l’authenticité, et pas seulement mettre des photos de tenues traditionnelles", poursuit son récit Diana.
Le résultat est époustouflant. Les détails frisent la perfection et révèlent le savoir-faire et le talent de la femme bulgare. Au début, elle commence par 12 "porte-bonheur" aux allures de jeunes filles, auxquels elle ajoute une "présence masculine". Pour mettre l'ambiance...
En effet, quel plaisir de voir tout ce joli monde haut-en-couleurs sur la si savoureuse banitsa bulgare…à déguster sans modération...
Récit : Sonia Vasséva
Сrédit photos : Ivelina Cholakova
Le haras "Kabiuk" au village Konyovets dans le Nord-Est de la Bulgarie est le plus ancien du pays, fondé en 1864 par le vali de Roussé Midhat pacha pour l’élevage de chevaux pour l’armée ottomane. Après la Guerre de libération russo-turque de 1878..
La moitié des Bulgares considère comme une priorité nationale l'adaptation aux changements climatiques, comme il ressort d'une étude de la Banque européenne d'Investissement /BEI/. L'expérience personnelle des phénomènes météorologiques..
Innovate VT vol.2,un hackathon de deux jours, rassemblera de jeunes talents à l’Université nationale militaire "Vassil Levski" à Véliko Tarnovo les 12 et 13 novembre, comme annoncé par l’agence BTA. La deuxième édition de cet événement organisé par..
Après le succès du festival "Les enfants de la rivière" en septembre, une fondation citoyenne organise à nouveau un événement en partenariat avec la..