“Un faux départ qui remet en question la réforme constitutionnelle”. C'est en ces termes que la cheffe des socialistes, Kornélia Ninova a qualifié la proposition de "Poursuivons le changement-Bulgarie démocratique" /PlC-BD/ de changer la date de la fête nationale de la Bulgarie pour la faire coïncider avec la journée de l'aphabet et de la culture bulgares, le 24 mai. Elle a ajouté que la gauche avait été invitée à en débattre par PlC-BD, mais qu'elle ne participera pas à une telle discussion.

"A l'heure actuelle, les politiques doivent se concentrer sur le budget, les moyens prévus pour les municipalités, le Plan de relance post-Covid", a-t-elle ajouté, rejetant la proposition de deux mandats seulement pour chaque maire alors que cette réforme pourrait aussi concerner les parlementaires.

"La tentative de supprimer la date du 3 mars comme fête nationale est une tentative d’abolir le passé", a déclaré de son côté le leader du parti "Renaissance" Kostadin Kostadinov. A ses dires, un tel changement divise la société et vise à dresser les Bulgares les uns contre les autres.

"Il y a un tel peuple" s’oppose également à ce que le 24 mai devienne la fête nationale des Bulgares, comme annoncé par le député Dragomir Petrov. D’après lui, cette proposition est une nouvelle tentative de fracturer la société, "de semer la zizanie pour qu’ils puissent réaliser tous leur vœux et bénéficier des privilèges du pouvoir".