« Il porte en soi la symbolique nationale. Le prince en personne prend part à la conception des premiers dessins de modèles et la sélection de l’étoffe pour l’uniforme. Ces premiers dessins de l’uniforme de la Garde nationale ont pour modèle l’uniforme de la cavalerie de l’époque. Un de ses éléments est le bonnet à poils décoré de l’Étoile d’Alexandre et une plume d’aigle symbolisant le fier esprit bulgare. »

L’uniforme est d’hiver ou d’été et se compose d’un bonnet à poils, une veste, un pantalon d’équitation bleu foncé à rebords argentés et des bottes noires à éperons. L’uniforme d’hiver a un habit rouge framboise avec ornements et un bonnet à poils gris, et celui d’été est blanc à ornements rouges et un bonnet à poils blanc.

Soixante-douze gardes nationaux ont donné leur vie pour l’honneur et la gloire de la patrie entre 1885 et 1945. « Le monument érigé à leur mémoire exprime la gratitude et le respect de l’exploit des combattants de la Garde nationale morts au champ d’honneur dont les noms ne seront jamais oubliés », a dit le chef d’état-major du Ier Bataillon de la Garde nationale le commandant Nikolay Stoyanov en ajoutant :

« Il est construit fin 2005 avec l’aide du Fonds national de dons « 13 siècles de Bulgarie ». Son auteur est le sculpteur Seyfettin Shekerov, qui a été le disciple de Vejdi Rachidov. Le mémorial combine des images de l’Étoile d’Alexandre et la plume d’aigle coulées dans le bronze. Des deux côtés de la plume d’aigle s’élèvent deux colonnes de béton avec des plaques de granit portant les noms des 72 gardes nationaux qui ont fait le sacrifice ultime dans les guerres. Sous l’Étoile d’Alexandre est inscrite la devise de la Garde nationale « Pour l’honneur et la gloire de la Patrie » et au dos du monument est accrochée une couronne de lauriers symbolisant la bravoure et l’héroïsme des morts au combat. »

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Outre les devoirs découlant de la Loi du Protocole d’État et du Règlement de discipline générale des forces armées, la Garde nationale a aussi un rôle décisif dans la création des Groupes scolaires de la Garde. Le premier est formé en 2006 à Kardjali en novembre 2006 et aujourd’hui ils existent dans 16 autres villes bulgares dont Pleven, Bourgas, Smolyan, Veliko Tarnovo, Roussé, Gabrovo, Gotse Deltchev.

« Nous devons dire de ces groupes qu’ils ont un effet extrêmement bénéfique sur l’éducation depuis un tout jeune âge », dit le commandant Stoyanov. « L’objectif est de préserver notre histoire et de faire revivre les traditions, ainsi que d’inculquer l’amour et le sentiment d’appartenance à la patrie chez les jeunes générations. Cette initiative est sous l’égide du président de la République Roumen Radev et elle est soutenue par le ministère de la Défense. »

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Version française : Christo Popov