"Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien". Cet adage de Socrate illustre parfaitement le sentiment des Bulgares au lendemain des nouvelles élections législatives anticipées. Oui, nous voulons le changement, mais dans le même temps, nous continuons d'être hantés par les fantômes du passé…
En effet, cela fait deux ans que le marasme règne sur l’échiquier politique bulgare. Deux ans que nos élus n’arrivent pas à décrypter le message de leurs électeurs qui, une fois de plus, les ont sanctionnés par une abstention de plus en plus sévère.
Tout porte à croire que le nouveau scrutin n’a en rien acté un changement de la conjoncture politique, ce qui obligera les acteurs politiques à chercher un terrain d’entente. Et tout de suite la question : le dialogue, oui, mais sont-ils disposés à franchir le pas ? Car les lignes rouges entre GERB/UFD et « Poursuivons le changement/Bulgarie démocratique » sont clivantes, même si les deux formations affichent nettement leur orientation pro-atlantique.
Une chose est claire, ni GERB/UFD, ni « Poursuivons le changement/Bulgarie démocratique » ne seront en mesure de former un gouvernement en additionnant simplement les voix du MDL. Ils ne pourront pas non plus pactiser avec « Renaissance », qui a fait une percée spectaculaire, encore moins avec le PS, en perte de crédibilité.
L’option d’un gouvernement de la minorité ou de majorités relatives ne serait pas non plus payante, puisque contraire à l’attente sociale de stabilité. Dans ce contexte, les deux principales forces politiques devront adopter un comportement responsable pour essayer de trouver une formule de gouvernance dans le cadre de la nouvelle législature. Et comme elles n’ont cessé de s’accabler de reproches et accusations véhémentes, il leur faudra tourner le dos aux rancœurs et chercher la voie du compromis. Force est de reconnaître que le peuple bulgare n’est pas aussi pro-atlantique qu’on le dit, il est surtout pro-européen. Tout cela pour dire que la classe politique ne doit pas pousser le bouchon très loin, quitte à se mettre encore plus de Bulgares sur le dos…
Une fois de plus, près de 60% des Bulgares ont boudé les urnes, la plupart reconnaissant ne plus avoir confiance en personne. La seule nouveauté dans ce 5e scrutin depuis deux ans, c’est la montée en puissance du parti nationaliste « Renaissance » qui refuse de suivre la voie tracée par les deux premiers…
Une chose est claire – les Bulgares rejettent les partis du statu quo, tout en incitant les politiques à penser et agir de manière constructive, car le pays s’enfonce de plus en plus dans l’insécurité, la confrontation et la misère…
Sonia Vasséva
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