Noël a "un arrière-goût amer" pour les Ukrainiens cette année. C'est la description qu'a fait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, des fêtes de fin d'année lors de ses vœux de Noël samedi soir. En effet, le pays passe ses premières fêtes plongé dans un guerre qui dure depuis février avec la Russie et ce 24 décembre ne peut pas être comme les autres, a reconnu le président Ukrainien. "Le dîner à la table familiale ne peut pas être aussi savoureux et chaleureux. Il peut y avoir des chaises vides autour. Et nos maisons et nos rues ne peuvent pas être aussi lumineuses", a-t-il souligné dans son discours.
En effet, la Russie cible depuis plusieurs mois les infrastructures énergétiques lors de ses frappes en Ukraine, entraînant des coupures de courant régulières dans le pays.
Zelensky a également évoqué les "sirènes de raid aérien" ainsi que les "coups de feu et explosions" qui rythment le quotidien des Ukrainiens, même le jour du réveillon. Samedi matin, une frappe russe sur le marché de Kherson a fait au moins 10 morts et 55 blessés, selon le gouverneur de la région, Iaroslav Ianouchevitch.
"Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n'est pas une guerre selon les règles définies. C'est la terreur, c'est tuer pour intimider et prendre du plaisir", a fustigé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
Le président ukrainien s'est toutefois voulu encourageant dans ses vœux de Noël: "Nous chanterons des chants de Noël - plus gais que jamais - plus forts que le bruit d'un générateur. Nous entendrons les voix et les vœux des proches - dans nos cœurs - même si les services de communication et l'internet sont en panne", a-t-il affirmé dans son discours.
"Et même dans l'obscurité totale, nous nous trouverons les uns les autres, pour nous serrer fort dans nos bras. Et s'il n'y a pas de chaleur, nous nous serrerons fort les uns contre les autres pour nous réchauffer", a-t-il ajoutéFace à l'escalade des tensions au Proche-Orient, le président Roumen Radev a convoqué le Conseil consultatif à la sécurité nationale. Il n'existe pas à ce stade de menace directe pour la Bulgarie malgré la situation de plus en plus critique au..
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