Il existe de nombreux points de contacts entre les peuples d’origine slave en Europe. Nous découvrons souvent des similitudes dans les racines des mots et leur sens, dans les us et coutumes souvent en partage. Et si aujourd’hui nous autres Bulgares, nous pensons régulièrement à la capitale de la République tchèque comme une destination touristique, la capitale de la Slovaquie reste plutôt à côté des itinéraires habituels.
A la différence de Prague, Bratislava n’est pas connue pour ses cathédrales majestueuses et chefs d’œuvres de l’architecture mais elle a pourtant conquis les cœurs de dizaines de jeunes Bulgares ayant choisi d’y vivre.
Telle la Sofiote Marina Stoytchéva qui, il y a 5 ans se voit invitée à travailler dans le secteur bancaire et part vivre à Bratislava. Elle y est recrutée car maîtrisant parfaitement aussi bien le bulgare que le russe. Il existe en Slovaquie toute une communauté bulgare et un journal est même édité à Bratislava par le Club culturel bulgare.
« Les Bulgares qui vivons ici sommes très proches et nous aidons les uns les autres », a déclaré dans une interview pour Radio Bulgarie Marina Stoytchéva :
« C’est mon travail qui m’a fait venir en Slovaquie, j’y ai par la suite formé ma famille et j’attends actuellement mon premier enfant. Au tout début je travaillais dans une compagnie néerlandaise et ma manager était Bulgare. J’y ai beaucoup appris mais le plus important c’était qu’indépendamment des études qu’on avait faites, on pouvait toujours se sentir utile avec des possibilités de recyclage. En Bulgarie j’avais fait des études qui n’avaient rien à voir avec l’activité bancaire ».
« Les marchés de Noël ont rouvert pour la première fois depuis deux ans en raison de la pandémie du Covid-19. C’est mon endroit préféré pour des promenades. Il y a un énorme sapin de Noël installé devant le Palais présidentiel ».
« Nous autres Bulgares sommes chaleureux de tempérament en raison de notre mentalité balkanique et en comparaison avec les Slovaques exprimons très ouvertement nos sentiments et humeurs. Les Slovaques sont plus calmes et silencieux, ce qui leur permet de vivre plus tranquillement » – pense Marina Stoytchéva
« J’éprouve de très chaleureux sentiments pour les Slovaques et quand je rentre en Bulgarie je trouve les gens très bruyants…Les Slovaques sont modestes et bien organisés. Je voudrais par exemple que les transports publics slovaques servent d’exemple à la Bulgarie ».
« Il est sûr et certain que tous les pays ont des problèmes de corruption ce qui n’empêche qu’en Slovaquie de sérieux financements soient débloqués pour l’entretien des infrastructures.
Sinon l’inflation y est aussi assez importante et le coût de la vie augmente. Les produits alimentaires de première nécessité ne sont cependant pas très chers, comme c’est le cas en Bulgarie. Il me manque toutefois le vrai goût bulgare des fruits et des légumes. Mes villes préférées de la côte de la mer Noire comme Pomorié et Sozopol me manquent aussi très fortement à cause de l’esprit du passé que celles-ci ont conservé ».
Version française : Nina Kounova
Du 8 au 10 août l’équipe nationale féminine de gymnastique rythmique de Bulgarie sera en lice à Paris avec le seul objectif de gagner. Boryana Kaleyn, Stiliana Nikolova et les filles de l’ensemble Magdalina Minevska, Sofia Ivanova, Kamélia Pétrova,..
Il est peu probable que quelqu’un associe la Haye à la musique traditionnelle bulgare. Pourtant, l’intérêt porté aux khoros, ratchénitsa et autres danses bulgares dans cette ville néerlandaise date des années 1970-1980. Il s’agit d’un moment de..
Le dimanche de la Toussaint, quand l’Église orthodoxe bulgare célèbre tous les saints bulgares, connus et inconnus, les chrétiens orthodoxes bulgares ont accueilli leur nouveau patriarche : le métropolite (évêque) de Vidin Daniel, salué par des..