Sociologues et politologues auront-ils raison ce 2 octobre, en anticipant un très faible taux de participation aux élections législatives anticipées en Bulgarie ? C’est ce que nous saurons en fin de journée, sachant que les Bulgares sont invités à accomplir leur devoir électoral pour la 4 fois en moins de 2 ans. De quoi être las, excédé, voire indifférent, surtout quand la société tout entière est confrontée à une série de crises des plus existentielles…
“La campagne électorale a été totalement amorphe et les messages des partis étaient en décalage flagrant par rapport aux vrais problèmes du quotidien des Bulgares. Il s'agit visiblement d'un manque de confiance dans les institutions et le système politique en général, a indiqué le politologue Athanas Radev sur la RNB, qui ne cache pas son pessimisme de la participation au scrutin ce dimanche.
Dans ce contexte, le manque d’enthousiasme des électeurs est facile à expliquer. "Nous avons des difficultés à cause du manque d’idées originales", ajoute le politologue Antonii Todorov qui craint le monnayage des votes, phénomène très répandu ces dernières années.
“Malheureusement, le problème ne date pas d’hier. L’achat de vote existe parce qu’il arrive souvent que des électeurs déçus, ne voyant aucun sens à voter, préfèrent gagner un petit billet plutôt que d’essayer de faire confiance à un parti ou une coalition. Malgré les efforts de la police, ce marché juteux existe et prospère, traduisant une logique contre-productive, qui fait pourtant entrer à l’Assemblée nationale des hommes et des femmes qui ne cherchent qu’à servir leurs propres intérêts. “
"Et pourtant, les partis doivent arriver à constituer une Assemblée nationale qui fonctionne et qui forge des lois, désigner aussi un gouvernement, même si malheureusement, rien n’est moins sûr, une fois encore“, estime la politologue Mariah Tsvétkova sur la RNB Vidin.
Et d’ajouter : "Les Bulgares n’ont plus confiance et nous autres politologues, nous avons de plus en plus du mal à essayer de les motiver pour qu’ils aillent voter".
Pour résumer, nous pouvons dire que la situation politique reste complexe, même si le choix appartient aux électeurs bulgares qui cherchent toujours leur "Sauveur". Selon les Instituts de sondage, à la veille des élections, 61% des Bulgares voient leur vie toute en noir les prochains mois, dans un contexte d’inflation galopante et de flambée des prix. 40% craignent une guerre nucléaire et un débordement du conflit en Ukraine.
Edition : Eléna Karkalanova
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