La centrale ukrainienne de Zaporijjia, sous contrôle russe, a été visée par de nouvelles frappes, laissant craindre un risque d'accident nucléaire. Kiev et Moscou se rejettent mutuellement la responsabilité des tirs.
Selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky " la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia s'aggrave. Les terroristes russes sont devenus les premiers au monde à utiliser cette centrale à des fins terroristes. Nous attirerons l'attention du monde sur ce point et insisterons pour que de nouvelles sanctions soient prises contre la Russie pour avoir créé une telle menace mondiale". De son côté, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique fait état d'"informations de plus en plus alarmantes". Rafael Grossi souligne que la région court un "vrai risque de catastrophe nucléaire". Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé cette "violation grave et irresponsable des règles de sûreté nucléaire".
Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron n'ont pas eu d'entretien téléphonique depuis deux mois, car la France est un pays « inamical » avec lequel des discussions ne sont actuellement pas « nécessaires », a déclaré le Kremlin en la personne de Dmitri Peskov, en réponse à une question sur l'absence d'échange téléphonique récent entre les deux dirigeants, qui s'étaient parlé à plusieurs reprises au début de l'année. « Ils ne s'appellent pas parce qu'ils estiment que le moment n'est pas venu, et qu'actuellement ce n'est simplement pas nécessaire. Si la nécessité se fait sentir, ils peuvent s'appeler dans la minute », a affirmé le porte-parole du Kremlin.Dans la nuit du 8 août, l'armée de l'air ukrainienne a lancé des frappes sur le pont stratégique Antonovsky que les Russes essayent de reconstruire. Des missiles HIMARS ont attaqué des positions russes et des entrepôts de munitions sur le fleuve Dniepr dans la région de Kherson.
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