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Plus de 100 médecins procurent des soins médicaux gratuits aux réfugiés d’Ukraine

L’association nationale des bénévoles recense 3100 volontaires formés à agir dans des situations d’urgence

Les nombreuses initiatives, les dons et le dévouement dont les Bulgares ont fait preuve ces 13 derniers jours, dévoilent un altruisme vivant qui nous définit encore. Cela est bien illustré par l’engagement de l’Association nationale des bénévoles qui essaie de trouver des volontaires en grand nombre, prêts à agir sur tout le territoire du pays. Pour l’instant, 150 personnes ont répondu à l’appel, ainsi que 100 soignants qui examinent et traitent les réfugiés qui en ont besoin, rappelons qu’il s’agit surtout de femmes et de leurs enfants, de femmes enceintes et de personnes âgées. 

« Il était par conséquent indispensable de trouver des médecins maîtrisant le russe ou l’ukrainien préparés à aider ces gens, » a déclaré Yassen Tzvetkov, le directeur de l’Association, lors d’un entretien accordé à la RNB.


Fondée en 2014, l’Association nationale des volontaires réunit des citoyens qui voudraient venir en aide aux institutions en cas d’urgence. 

« A présent, notre organisation regroupe plus de 40 municipalités, les sapeurs-pompiers, l’Association nationale des municipalités, 7 clubs actifs dans le domaine du bénévolat et des personnes physiques, » a précisé Tsvetkov en ajoutant que les cellules de bénévoles dans le pays sont au nombre de 240.

« Elles fonctionnent auprès des municipalités et font partie du système uni des secouristes bulgares. Les bénévoles ont d’ailleurs suivi des formations, disposent d’un équipement, de vêtements de protection et d’autres dispositifs de sécurité. Ils interviennent après une demande des sapeurs-pompiers quand ils ont besoin de renfort. Le maire ordonne ensuite le déploiement de la brigade. »

L’association s’efforce de sensibiliser le grand public aux incidents et aux catastrophes naturelles.


Yassen Tsvetkov avoue quand-même qu’un tel objectif exige des efforts structurés :

« Notre tâche est de repérer les carences, identifier les lacunes et les défauts du système de réponse aux incidents et essayer de les combler afin de rendre ce système plus efficace. Nous organisons des entraînements, des conférences et des formations destinés aux bénévoles des structures, mais aussi aux citoyens, y compris des enfants et des élèves.

Ils ont accès à une plateforme éducative en ligne pour les aider quant à leur formation théorique. « Les séances pratiques, elles, se déroulent à plusieurs endroits. Ainsi, nous utilisons des installations des pompiers, des centres de formation et des terrains dans les communes participant à l’association, » a fait savoir Yasen Tsvetkov. 

Edition : Yoan Kolev

Version française : Maria Stoéva

Photos : BGNES, Facebook /@navrb


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