Au cours de plus de 40 ans Roumiana Pentchéva collectionne d’anciens objets artisanaux authentiques créés par de talentueuses mains d’auteurs bulgares. Aujourd’hui elle dispose de la plus riche collection privée en Bulgarie d’objets artisanaux. En remontant dans le passé, celle-ci se rend compte que son amour pour la beauté l’accompagne pendant toute sa vie.
Je ne me rappelle pas exactement à quel moment j’ai commencé à collectionner ces objets. J’ai très probablement été encore lycéenne, âgée de 16-17 ans. L’un des premiers objets que j’ai trouvés était la gourde en bois de mes grands-parents sur laquelle avait été sculpté le visage de Christo Botev. Même si après cette gourde j’ai pu en trouver beaucoup d’autres, plus grandes et plus belles, je garde précieusement celle de mes grands-parents car elle me rappelle mon enfance – déclare Roumiana Pentchéva.
Les premiers objets authentiques de ménage que collectionne Roumiana lui ont été fournis par sa famille et ses proches mais plus tard elle commence à s’en acheter, elle-même. Celle-ci se rappelle que pendant son enfance ces objets avaient souvent été vendus sur des éventaires dans la rue ou bien aux marchés. Roumiana Pentchéva se renseigne sur les lieux dans lesquels des objets antiques peuvent être trouvés, se rend souvent au village et fait connaissance de personnes âgées qui l’aident beaucoup à trouver ce qu’elle cherche en lui racontant dans le même temps toute leur vie. Elle prend également connaissance des histoires que portent en soi les objets, eux-mêmes.
J’aime surtout les objets et les vêtements antiques que j’ai directement achetés auprès des gens qui les ont hérités de leurs aïeux et qui souvent me fournissent une information supplémentaire – déclare Roumiana Pentchéva. – Je m’intéresse également à la période historique pendant laquelle une grande partie des costumes traditionnels dont je dispose ont été portés – c’est surtout ma grand-mère qui m’en a parlé, ainsi que leurs héritiers.
Je sais que l’un des costumes avait appartenu à une femme née en 1864. Celui-ci est le plus beau et le fait qu’il m’appartienne aujourd’hui me réjouit beaucoup car il date du 19 siècle.
La beauté naturelle du costume folklorique bulgare attire l’attention de Roumiana Pentchéva quand elle commence à acheter des vêtements authentiques sur Internet. Elle commence à chercher, à lire et à faire connaissance de gens qui lui parlent de la vaste sphère des vêtements qu’avaient portés les femmes bulgares pendant les différentes époques.
Les costumes folkloriques dont je dispose me rendent fière d’être Bulgare – poursuit Roumiana. – Outre ces derniers, au fil des années j’ai également collectionné de nombreux objets en céramique, en bois et en métal – des ustensiles pour le vinaigre et la rakia /marc ce raisin/, ainsi que des cruches et des jarres, des assiettes, des pots, des bassines, des rouets, des quenouilles et des coffres. J’ai des serviettes exceptionnelles, des tabliers, des tapis, ainsi que des coussins que j’aime beaucoup – énumère une partie de sa collection Roumiana Pentchéva. – La plupart des objets datent du début des années 40-50 du siècle dernier mais j’ai également collectionné des objets du 19e siècle comme par exemple un récipient pour la rakia sur lequel est inscrite l’année 1884.
L’impressionnante collection de Roumiana Pentchéva et de son époux inspire de l’admiration et de l’amour.
Quels sont ses plans à partir d’aujourd’hui ? Avait-elle pensé à exposer sa collection devant le large public afin que le plus de gens possible aient la chance de prendre connaissance de cette incroyable richesse ?
La première chose que j’envisage de faire est de bien systématiser tout ce dont je dispose en publiant un catalogue des objets, et peut-être ferai-je aussi un album sur papier – répond Roumiana Pentchéva. – J’ai décidé de les montrer à mes amis et à mes proches, car ne devant surtout pas les garder que pour moi-même. Je voudrais en effet organiser une exposition dans le cadre de laquelle chacun puisse admirer ce qui l’intéresse le plus et prendre connaissance de la richesse de notre patrimoine… Car nous ne pouvons pas l’apprécier réellement sans le connaître.
Photos : archives personnelles
La Confédération des syndicats indépendants de Bulgarie (CSIB) réclame une revalorisation de 10% des salaires dans tous les domaines du secteur public et un accroissement plus important des revenus dans l'enseignement, la santé et le ministère de..
Le premier ministre Dimitar Glavtchev a assuré qu'aucune augmentation des cotisations sociales n'était envisagée. Il a assisté à la présentation d'un nouveau logiciel de l'Intelligence artificielle de dernière génération, qui utilise la langue bulgare,..
Du 19 novembre au 23 décembre, à Sofia se déroulera la 9e édition de l'initiative "La poésie dans le métro". L'idée appartient à l'Institut culturel polonais et elle permet à tous les passagers du métropolitain d'écouter pendant leur voyage des poésies..
Après le succès du festival "Les enfants de la rivière" en septembre, une fondation citoyenne organise à nouveau un événement en partenariat avec la..
A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, proclamée le 25 novembre 1999 par l'Organisation des..
A partir de 2025, 9 quartiers de Sofia ne pourront plus se chauffer au charbon ou au bois dans des immeubles qui sont raccordés au chauffage urbain ou au gaz..