C’est certainement un des monuments les plus précieux du patrimoine culturel bulgare. Il s’agit de la fameuse église de Boyana, inscrite sur la liste de l’UNESCO, mais aussi les plus de 100 cloîtres qui forment un chapelet autour de la capitale, véritable bouclier du christianisme orthodoxe, connus sous le nom de Sainte Montagne de Sofia. Vous retrouverez facilement la ferveur de la foi, vous brûlerez un cierge devant des autels et des icônes miraculeuses, sorties des mains expertes d’artistes remarquables, vous vous recueillerez devant l’esprit de personnages connus et inconnus qui ont érigé ces monastères au fil des siècles.

L’église a été construite à la fin du Xe et au début du XIe siècles. La construction initiale, de dimensions modestes, a été élargie au XIIIe siècle. C’est alors que la plupart de ses fresques ont été peintes. Les fresques de 1259, où l’on distingue 240 images de par leur beauté et leur réalisme, sont considérées comme des précurseurs de la Renaissance. Un artiste anonyme, guidé par son don divin a peint sur les murs de l’église de Boyana les effigies des saints auréolés de lumière, déchirant à coups de pinceau l’obscurité médiévale, augurant ainsi son déclin.

Dans la coupole de l'église de Boyana est dessiné de façon impressionnante le visage de Jésus Christ. En dessous sont dessinés des anges et les quatre évangélistes Jean, Marc, Luca et Mathieu. Sont également dessinés des scènes des Grandes célébrations chrétiennes et la Semaine de la Passion. Saint Nicolas occupe une place de choix dans la galerie de personnages bibliques, pas moins de 18 scènes de sa vie. A l’église de Boyana se trouve aussi le plus ancien portrait de Saint Jean de Rila, patron céleste de la Bulgarie.

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