Si après le 1 novembre 2020 vous avez acheté un frigidaire, une machine à laver ou bien un poste de télévision, vous avez certainement été surpris en déballant votre achat, d’y trouver un étiquetage énergétique qui diffère sensiblement de celui qu’on trouve sur l’emballage extérieur. Ce n’est guère inquiétant, rassure l’Organisation européenne des consommateurs BEUC et explique que c’est un premier pas vers l’application de meilleures étiquettes pour les appareils électriques. Par le Règlement 1369 en date de 2017 la Commission européenne a été chargée d’approuver des démarches concernant l’étiquetage ou la transformation de l’échelle d’étiquetage de groupes déterminés de produits qui disposent d’un important potentiel d’économie et d’énergie. Il est notamment supposé que ce type de transformation pourrait contribuer annuellement à d’importantes économies d’énergie lors de la consommation finale de celle-ci, économies à hauteur d’environ 260 TWh en 2030.

Au cours des années la législation se rapportant à l’étiquette-éneregie a beaucoup contribué au rehaussement de l’efficacité énergétique des appareils électriques, ainsi qu’a aidé les ménages à réaliser d’importantes économies d’énergie. Les appareils électriques ménagers se situent parmi les appareils les plus fortement régulés dans cette direction – explique Gabriela Tchiflitchka, secrétaire générale de l’Association bulgare des producteurs d’appareils électriques ménagers APPLiA. Celle-ci est basée à Bruxelles et fait partie du réseau européen des associations des producteurs d’appareils électriques de 25 pays. 

Même si son histoire date d’environ 30 ans, la législation européenne dans le domaine de l’étiquetage n’est pas statique et il a été récemment décidé de passer à une nouvelle forme d’échelle marquée par des lettres latines de A à G. 

Les produits pour lesquels ce changement entre en vigueur à partir du 1^er mars 2021 sont les appareils frigorifiques, les machines à laver, les machines à laver la vaisselle, les machines à laver auxquelles sont annexés des sèche-linges, entre autres. Des changements entrent également en vigueur pour les écrans des téléviseurs et respectivement pour tous les autres appareils à effets lumineux. Les autres types d’appareils seront également dotés de nouveaux étiquetages au cours des prochaines années quand sera adoptée la législation respective – explique Tchikitchka.

Afin qu’il n’y ait plus d’ambigüités sur le marquage de l’efficacité énergétique des appareils, l’étiquetage énergétique sera désormais affiché sur une échelle avec les lettres latines de A à G. Dans le même temps des standards plus sévères seront appliqués concernant le mesurage de l’efficacité des appareils. C’est pour cette raison que quand sera officiellement appliqué le nouvel étiquetage dans les magasins en mars prochain, il est tout à fait possible que la classe « A » reste vide pour laisser la place aux marquages des produits de haute efficacité énergétique qui seront élaborés d’ici lors. Les nouveaux étiquetages énergétiques auront principalement deux objectifs : définir des paramètres clairs et précis dans le but de faciliter le choix des consommateurs et ouvrir de nouvelles possibilités aux innovations dans le secteur : 

Les producteurs n’ont pas arrêté d’innover les appareils électriques ce qui fait qu’au fil des années leur efficacité énergétique a été porté à plus de 80%. Nous faisons tout notre possible pour implanter de nouvelles technologies, ce à quoi consiste également l’objectif de la nouvelle législation – créer des préalables pour le développement de hautes technologies d’efficacité énergétique ce qui, de son côté, permettrait aux ménages d’économiser de l’énergie. 

Photos: https://ec.europa.eu