Selon des experts, le coronavirus et ses effets sont le “cygne noir" de l’économie bulgare, l’imprévisibilité de ce genre de processus rend très difficile leur gestion.
A l’heure actuelle, il est très important pour chaque employeur de voir quelles seront les transformations dans l’économie européenne et mondiale pour être en mesure de s’y adapter, a déclaré pour la Radio nationale bulgare-Choumen l’économiste Hristo Dechev. On observe déjà le recul de l’économie bulgare et européenne en raison de la crise.
„On envisageait pour l’économie bulgare une croissance d’environ 3%. A l’heure actuelle, on ne parle plus que de 1-1.5% de hausse du PIB. Ceci concerne également l’économie européenne et cela est justifié car les activités économiques tournent au ralenti et cela a des effets sur toutes les entreprises“.
On observe une baisse des commandes et on commence à réfléchir comment aider les PME pour garantir l'emploi. Les salariés dans le tourisme et le commerce font également face au dilemme de geler leurs activités et comment aller de l’avant. En ce qui concerne les perspectives pour les entreprises en Bulgarie du Nord-est et la région de Choumen, Dechev souligne que:
„Il y a déjà des firmes fermées. Il s’agit le plus souvent de petites firmes pour lesquelles il n’est pas très clair si elles ont réalisé un chiffres d’affaires et quelles activités elles ont exercées. Les grandes compagnies survivront car ce processus peut durer 3-4 mois et on suppose qu’elles seront capables de résister. Les nouvelles commandes seront un problème pour elles car on prévoit une chute de ces commandes même après la fin de la pandémie. Résister du point de vue financier est un autre grand problème pour elles car tout le monde ne dispose pas de réserves“.
Des licenciements tout comme des refus d’embaucher, telles sont les prévisions de l’expert. L’appauvrissement de la population est également possible:
„Nous observons déjà une inflation plus importante de l’ordre de 3%. Il y aura certainement des spéculations sur les prix des marchandises les plus vendues. Je donne en exemple les médicaments malgré les affirmations que ce processus est sous le contrôle de la Caisse nationale d’assurance maladie. Mais on sait très bien que le contrôle de la CNAM n’est pas omniprésent, ne parlons pas du commerce de détail où si vous l’avez déjà remarqué dans les magasins qui restent ouverts, les prix ont progressé de 5-6% et même plus, comparé à janvier“.
Il n’est pas du tout facile de donner des conseils pour surmonter cette stagnation dans le pays et dans l’économie mondiale. Selon l’économiste, les industries qui continuent à vendre leurs produits doivent rester sur le marché à tout prix et ne pas permettre aux clients de se tourner vers la concurrence. Les firmes qui sont fermées devraient optimiser leurs dépenses, observer attentivement le marché pour ne pas rater le moment d’y retourner et déterminer les perspectives de développement après la crise sans précédent. Mais ce qui est le plus importants pour les hommes d’affaires c’est de réussir à conserver leurs équipes surtout si on a beaucoup investi dans les ressources humaines.
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