Etre en concurrence avec soi-même est un objectif de loin plus important que celui d’être en concurrence avec les autres – c’est la formule de développement que suivent les employés de nombreuses compagnies mondiales représentées en Bulgarie. Parfaire ses compétences dans le domaine des affaires tout en assumant une responsabilité à l’égard de ceux qui viendront après vous constitue un objectif important que respecte dans son travail un Bulgare qui s’est réalisé à l’étranger, mais qui a décidé de rebrousser chemin vers son pays il y a plus de 20 ans. Youlian Mikhov a fait ses études supérieures à l’Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid ». Il s’est par la suite spécialisé dans le domaine du planning fiscal international aux Pays-Bas. A son retour en Bulgarie, il devient consultant fiscal auprès de grands investisseurs et compagnies étrangères. Mikhov fait partie des Bulgares qui dès les années 90 du siècle dernier se retrouvent face au dilemme d’un éventuel retour dans leur pays d’origine ou bien d’une poursuite de leur carrière à l’étranger après y avoir fait leurs études supérieures. Youlian choisit le chemin vers la Bulgarie car il croit que bien que petit, le marché bulgare a besoin d’un grand potentiel de développement. Il est actuellement directeur de la direction « Milieux d’affaires » au PWC /Pricewaterhouse/ pour l’Europe centrale et orientale. Au nom de la compagnie, Youlian Mikhov a reçu le Prix d’investisseur dans le domaine du savoir-faire pour l’année 2019, un prix qui lui a été remis personnellement par le président Roumen Radev.
Cette récompense nous a été remise pour une de nos initiatives qui a débuté il y a deux ans et qui a pour objectif d’aider financièrement les jeunes Bulgares, raison pour laquelle nous avons créé des bourses. Celle de 2019 concernait tous les étudiants des filières pédagogiques qui souhaitent rester en Bulgarie pour y enseigner. Avec le soutien et sous le patronage du président Radev, tous les fonds que nous avons pu collecter suite à une activité de bienfaisance dans le cadre de laquelle des représentants de l’intelligentsia bulgare ont fait don d’empreintes de leurs mains, nous ont permis d’aider ces étudiants. Les fonds récoltés nous ont également permis d’octroyer 15 bourses. Nous avons en plus organisé des concours à l’intention de ces futurs enseignants dans le cadre desquels ceux-ci devaient présenter leurs arguments pour rester et travailler en Bulgarie, ainsi qu’à évoquer ce qu'ils voudraient inculquer aux enfants bulgares. Les vainqueurs ont reçu ces prix sous forme de bourses notamment pour pouvoir terminer leurs études car étant tous en dernière année à l’Université. C’est ainsi que nous souhaitions les aider à mettre en place leur conception sur le développement de l’éducation en Bulgarie.Au cours de la première année après le coup d’envoi de la campagne, ont été soutenus financièrement 25 étudiants indépendamment de leur filière, mais ensuite, sur décision de tous les partenaires et fonctionnaires de notre compagnie, l’accent de l’initiative des bourses devait surtout être mis sur de futurs enseignants.
Notre idée consiste à poursuivre notre activité de bienfaisance et nous sommes actuellement à la recherche d’une nouvelle cause qui soit liée aux besoins urgents de la société en ce moment. C’est ainsi que nous pourrions être réellement utiles et réinvestir dans la société. Quoi qu’il en soit, nous nous focalisons sur les jeunes gens et souhaitons faire en sorte qu’ils décident de vivre et travailler en Bulgarie. Dans le même temps, nous nous adressons également à ceux qui sont déjà partis à l’étranger en essayant de les convaincre de revenir travailler en Bulgarie. Moi aussi je suis revenu dans mon pays en 2000 après avoir déjà travaillé à l’étranger. Plus de 20 ans déjà, je travaille ici et je voudrais que le plus grand nombre de jeunes deviennent conscients du fait qu’il ne s’agit pas que de patriotisme, ni de slogans creux, mais que c’est quelque chose de réel et de très important pour la Bulgarie.
Photos: BGNES et PwC Bulgarie
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