Début de la nouvelle saison du Bug band de la Radio nationale bulgare ce 24 octobre, avec une guest-star, David Linx, compositeur, parolier et chanteur de jazz belge. A la baguette, Antony Donchev. David Linx grandit dans un environnement favorable à la musique qui l’amène à suivre très jeune des cours de solfège et à côtoyer de près certains des plus grands jazzmen. Il commence par s'initier à la flûte et au piano, puis apprend la batterie. Mais il est intéressé très tôt par le chant. Depuis 1992, David Linx forme un duo avec le pianiste Diederik Wissels. Il enseigne le chant au Conservatoire royal de Bruxelles et donne des master classes.

Il se considère comme un interprète pour qui le jazz n’est pas une musique qui a fait son temps, bien au contraire, on peut tout dire avec les notes de jazz et décrire dans le détail le plus fin les choses de la vie.

Fan des chanteuses de jazz Betty Carter, Ella Fitzgerald, il très tôt Mark Murphy /qu'il accompagne à la batterie à l'âge de seize ans/ et qui compte beaucoup dans sa vie. Depuis 1993, il enseigne au« Royal Conservatory » de Bruxelles et au « Conservatorium van Amsterdam ». Depuis 1980, il chante sur scène accompagné de musiciens de renom - Johnny Griffin, Clark Terry, Slide Hampton, Toots Thielemans, Mino Cinelu, Philippe Catherine, Erik Truffaz, Aka Moon, Billy Cobham, Andy Sheppard, The Count Basie Orchestra, entre autres.

En 2005, il est reconnu Musicien de l’année par la «Jazz Academy », avant de remporter les « Victoires De La Musique » /2011/ et les « Octaves De La Musique » en Belgique, récompensant le meilleur album de jazz en 2013.

David Linx a bien voulu nous dire quelques mots sur ses inspirations d’artiste et sa collaboration avec le Big band de la Radio nationale bulgare :

Je chante depuis l’âge de 3-4 ans. Mon père était fan de Miles Davis qu’il écoutait avec ses amis. Et dès que la musique fusait, j’arrêtais tout et j’écoutais. Miles Davis, c’est mon premier grand contact avec le jazz, ma référence, et je pensais au début entendre une voix d’homme et pas une trompette. Puis, sont entrés dans ma vie les voix de Ray Charles, Betty Carter, Ella Fitzgerald, Mark Murphy que j’ai accompagné à la batterie à l’âge de 16 ans. De 6 à 20-30 ans, ce contact avec la musique était en quelque sorte ma grande université en tant que chanteur dans la vie…Pour ce qui est des prix et récompenses, ils apportent de la reconnaissance, certes, mais aussi un certain équilibre, on se sent apprécié dans le métier. Sans aucune fausse modestie, je puis vous assurer que nous tous qui interprétons de la musique, nous aimons ce que nous faisons, surtout quand notre travail est remarqué…J’aime chanter des balades qui procurent de l’émotion sans verser dans la sensiblerie…J’ai toujours considéré que les artistes peuvent être apparentés aux politiques charismatiques qui entraînent les gens dans leur sillage, quand ils font bien leur métier. C’est pour la première fois que je travaille avec le Big band de la Radio nationale bulgare, nous avons eu deux répétitions. Le chef, Anthony Donchev a si bien préparé l’orchestre que nous avions eu que quelques petits détails à mettre au point.  Je me sens libre, entouré de tous ces musiciens…