Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2025 Tous droits réservés

Plaména Miléva rêve d’une séance photo avec des requins

| Modifié le 03/06/19 à 10:05

Depuis 8 ans déjà, Plaména Miléva fait de la plongée dans les profondeurs des mers et des océans en photographiant leur beauté féérique. Pour la première fois, elle y prend en photo son fils âgé de 3 mois pour immortaliser ses sentiments maternels. Bien qu’étant peintre de formation avec une sensation innée pour l’art, son hobby l’attire incessamment vers l’eau, ce qui la poussé à concilier ces deux métiers. C’est ainsi que Plaména commence à faire des séances photo, sa créativité étant reconnue et appréciée par une cinquantaine de prix internationaux, le dernier datant du concours de photographie sous-marine de Düsseldorf.


Les préparatifs pour une séance photo durent parfois plusieurs mois et y participe toute une équipe – raconte Plaména. – A chaque fois nous nous devons de réfléchir sur le temps le plus adapté de la journée pour prendre nos photos, de prendre également en compte les conditions climatiques, les courants sous-marins, de faire des tests du maquillage et des déguisements. Avant la séance photo nous organisons également des réunions en petit comité pour établir le code que nous utiliserons sous l’eau au cas où des changements dans le processus de travail s’imposeraient. Le jour de la prise des photos nous nous levons de très bonne heure, prenons notre petit-déjeuner et procédons au maquillage et au déguisement de notre modèle de manière à ce que ceux-ci ne puissent être endommagés par l’eau, et ainsi de suite…

En 2014 la photographe remporte la troisième place au concours mondial de photographie sous-marine dans la ville israélienne Eilat en raison de son idée originale d’utiliser des lumières hétérogènes sous l’eau. Pour l’occasion le corps de la jeune fille est présenté comme une méduse avec un éclairage LED dans son dos, les photos devant ainsi être prises la nuit. L’effet de tout cela est celui d’une étrange créature descendant du ciel noir, dont les pieds sont enveloppés de tentacules pareillement au duvet d’une cigogne. 


Une véritable féérie émane des photos très probablement en raison de l’apesanteur dans laquelle nous avons l’impression de nous trouver – pense Plaména Miléva. – Quand la lumière passe à travers la surface de l’eau comme à travers une glace, elle est réfractée et commence à vibrer sur la figure humaine, ce qui crée la sensation de mysticisme. 


Est-il toutefois possible qu’une belle photo soit prise dans les profondeurs maritimes sans qu’y participent les souverains de ce royaume ?

Nous autres Humains, nous ne sommes que des invités dans les profondeurs maritimes et nous devons de ce fait manifester de la meilleure façon possible notre gratitude pour y avoir eu accès – nous répond la photographe.


Le requin est notre rêve commun avec Jessika, notre modèle espagnol….- ajoute Plaména. – Il s’avère par ailleurs que les requins ne sont pas des créatures aussi féroces qu’on ne le croit. Il y a bien sûr quelques types de requins qui sont plus dangereux que les autres mais s’ils ne sont pas provoqués, ils ne feront du mal à personne. 

Outre les concours de photographie que Plaména remporte, elle fait ses premiers pas dans le domaine de la mode tout en se servant de la photographie sous-marine. Tout récemment elle a effectué une séance photos pour la maison de haute couture Carducci en y accordant notamment un tout nouveau regard à la publicité.


Version française : Nina Kounova



Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

"Les visages de Sofia la nuit" : exposition de photos de concerts qui montrent la capitale bulgare sous une autre lumière

Quand êtes-vous allés pour la dernière fois à un bar-concert ? Avez-vous prêté l’attention aux visages des gens là-bas ? C’est eux que voudrait nous faire connaître l’exposition "Les visages de Sofia la nuit" qui sera inaugurée ce 16 janvier dans..

Publié le 16/01/25 à 13:30

Rencontre littéraire autour de la littérature bulgare et la traduction en français

L’Institut français de Bulgarie accueille ce soir, 16 janvier, à partir de 18 h 30, une rencontre littéraire consacrée à la littérature bulgare et à la traduction en français avec la participation spéciale de Marie Vrinat-Nikolov et Rene Karabash. La..

Publié le 16/01/25 à 08:30

A la Biennale d’architecture, un canon crache de la neige sur des panneaux solaires

A la Biennale d’architecture de Venise 2025, la Bulgarie sera représentée par l’œuvre "Pseudonature" de l’architecte Yassen Markov diplômé de l’Université de Stuttgart. Il a reçu 61 points sur 70, comme indiqué par le président du jury, l’architecte..

Publié le 13/01/25 à 13:46