L’institut des études économiques de l’Académie bulgare des Sciences /ABS/ a présenté son rapport sur l’état de l’économie bulgare depuis l’adhésion du pays à l’Union européenne, il y a tout juste 10 ans. La principale conclusion qui en ressort est que la Bulgarie enregistre des progrès tous azimuts, mais à des rythmes différents. Tel le développement des régions et la valorisation des ressources humaines, qui sont les moins bien représentés, à l’opposé de la politique fiscale et bancaire qui enregistre un franc succès. Nous avons recueilli l’avis de Siméon Dyankov, ancien ministre des Finances de la Bulgarie qui a supervisé l’étude :
„Le point positif sur lequel les auteurs du rapport attirent l’attention, c’est que l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne a renforcé la discipline et la rigueur financière et fiscale de la Bulgarie, qui ont permis de tenir bon lors de situations de crise et surtout d’introduire le conseil monétaire. Le point négatif, c’est que comme nous sommes entrés dans l’UE avec un retard sur l’Europe centrale, nous avons dû affronter la dernière crise financière qui a éclaté en 2008. C’est sûr, que cette crise a mobilisé les ressources et les moyens, mais elle a aussi ralenti quelque peu le développement du pays, et accentué les disparités entre les régions.
D’après Siméon Dyankov, alors que l’Union européenne parlait de plus en plus d’un développement à plusieurs vitesse, en Bulgarie cette hypothèse était mise en pratique. Ainsi à Sofia, le développement économique a atteint les niveaux de la moyenne européenne, contrairement à certaines autres régions où les indices économiques et le niveau de vie touchent le fond des classements européens. L’ancien ministre des Finances a souhaité que dès 2018, la Bulgarie rejoigne l’antichambre de la zone euro /mécanisme ERM2/, même s’il ne cache pas son scepticisme.
Daniella Bobéva, ancien vice-premier ministre du gouvernement de Plamen Orécharski est d’avis que la crise financière qui a impacté le développement de tous les secteurs ne pourrait être la seule et récurrente excuse de la faible intégration économique. Si les niveaux de croissance sont différents, c’est à cause de l’utilisation incomplète et mal répartie des ressources financières. Sans oublier l’impact de la crise démographique et de la pénurie de main d’œuvre qualifiée.
Pour en revenir à l’étude de l’Académie bulgare des Sciences, ses auteurs préconisent un regain d’activité dans le sens des réformes européennes et nationales, qui mobiliseront les leviers de l’économie et lui feront éviter les risques de ralentissement. Surtout que la Bulgarie est un des membres les plus dynamiques de l’Union européenne…
Version française : Sonia Vasséva
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