Le 16 novembre, nous avons présenté un spectacle qui nous tient à cœur, « Tapage urbain-boîte noire », mettant en valeur le talent de nos chorégraphes Assen Nakov et Philippe Milanov. Et à la fin du mois, nous jouerons les spectacles primés au concours « Margarita Arnaoudova ». Fondée en 1995 par Kalina Bogoéva, ce concours fait la part belle aux chorégraphies bulgares qu’appliquent minutieusement les artistes et ensembles étrangers. Une belle reconnaissance de la musique bulgare…
En décembre, l’affiche du ballet ARABESQUE proposera des spectacles émouvants et très aimés du public, tels Le lac des cygnes, Cendrillon, le Casse-noisettes, histoire de corser l’ambiance magique des fêtes de fin d’année. Le mois de janvier arrivera avec une exposition de photos de spectacles d’ARABESQUE et la promotion d’un livre de la chorégraphe Mila Iskrénova sur la biographie artistique de la troupe du ballet. La tournée anniversaire s’arrêtera à la fin de l’été 2018 après une série de spectacles emblématiques.
Il serait intéressant de connaître le secret de la longévité de la compagnie de danse ARABESQUE. Éléments de réponse avec Boriana Sétchanova :
Ce n’est pas facile et il faut avoir beaucoup de confiance et d’assurance dans ce qu’on fait. Un mariage du classique et du moderne… Essayer d’anticiper, ce que nous faisons avec l’aide de chorégraphes étrangers que nous invitons et qui permettent à nos danseurs de se perfectionner au niveau de la technique ou des nouveaux mouvements. Bien entendu, nous restons fidèles aux compositions bulgares. Depuis 2010, nous faisons partie du Centre de musique et de ballet auprès de l’Opéra-comique de Sofia, ce qui devrait nous faciliter la vie, mais qui, malheureusement, nous dresse devant des obstacles administratifs. Mais d’un autre côté, nous avons toujours une scène à notre disposition…
Certains prétendent que la liberté dans le ballet moderne en fait un art plus accessible. D’autres, plus conservateurs, ne jurent que par les mouvements féeriques classiques…
De tous les temps, la danse s’est distinguée par son expressivité abstraite – еst formelle Boriana Sétchanova.- C’est ce qui l’apparente à la musique, surtout classique, qui n’est pas toujours facile à comprendre. La danse n’est pas toujours associée à un message concret, elle fait naître des sentiments, une sensibilité plus ou moins forte. Elle cible nos récepteurs du bonheur. Si vous réfléchissez, vous verrez que l’être humain a une envie de danser quand il est heureux, amoureux. Il ne faut pas craindre ou éviter les spectacles de danse, ils ne sont pas si difficiles à comprendre…
Photos: BGNES
"Sans un changement du système, les moyens destinés à la culture ne seront jamais distribués correctement et resteront largement insuffisants". A la TV publique, le ministre de la Culture Nayden Todorov a déclaré avoir établi une stratégie de..
La 23e édition du "Bansko Film Fest" transportera le public dans des lieux extrêmes de la planète grâce aux 75 films de 39 pays qui y seront projetés. "Tous les films seront présentés pour la première fois à Bansko", nous a confié la directrice..
Ce soir, 13 novembre, au Palais de la Culture, sera donné le coup d’envoi de la 38e édition de "Cinémania" avec une projection de "Tarika", le plus récent film du réalisateur bulgare Milko Lazarov. Il a déjà été montré en avant-première dans le cadre de..