La représentation de la Commission européenne en Bulgarie a organisé un débat sur les défis que la Bulgarie devrait relever à partir du 1er janvier 2018, lorsqu’elle assurera pendant 6 mois la présidence du Conseil européen. Le forum a été parrainé par le Mouvement européen et l’Union des fédéralistes européens.
La rentrée politique est loin d’être une période paisible et sans imprévus en Europe, et sur beaucoup de dossiers, la Bulgarie pourrait être amenée à jouer le rôle de médiateur. D’après le député européen Svétoslav Malinov, l’UE a réussi à désamorcer une crise qui mettait en péril son unité et son avenir :
Je tiens à mettre en exergue une chose dont personne ne parle, mais qui est un fait incontestable : l’Union européenne a réussi à gérer la crise des réfugiés et des migrants. Souvenez-vous, il y a un an et demi, on ne parlait que de cela. Aujourd’hui, on peut dire que l’accord avec la Turquie marche. C’était une bonne chose pour la Bulgarie et un des principaux instruments de la politique européenne qui a bien fonctionné. Ces derniers mois, les politiques européens travaillent sur des textes d’accords avec les pays du nord de l’Afrique, afin d’anticiper et de prévenir de futures vagues de migrants qui feraient pression sur l’Union européenne.
Pour ce qui est des difficiles négociations sur le BREXIT, Svétoslav Malinov a exprimé l’espoir qu’une partie des aspects les plus difficiles puissent trouver un consensus d’ici la fin de l’année. Ainsi, la Bulgarie aura le temps et la possibilité d’essayer de réaliser une partie de ses objectifs lors de sa présidence du Conseil européen, comme par exemple l’avenir des Balkans occidentaux. D’après le député européen Andrey Kovachev, la Bulgarie sera, certes, le porte-voix des intérêts des Balkans occidentaux, mais les attentes doivent être mesurées et réalistes. Notre pays ne pourra jamais s’engager avec des dates concrètes pour le prochain élargissement de l’Europe. Ce qu’il peut faire, en revanche, c’est de maintenir le feu et d’alimenter le sujet par des débats pour parvenir à un consensus avec les autres pays. Car comme l’a dit Emmanuel Macron lors de sa visite en Bulgarie, il ne faut pas diviser l’Europe, et parler du centre et de sa périphérie. L’Europe doit avoir une politique extérieure et de sécurité unique, qui permette à ses citoyens de se sentir sur un pied d’égalité, tant physique que social.
Andrey Kovachev a aussi attiré l’attention sur les différentes doses d’euroscepticisme, qu’on observe dans les différents pays de l’Union. Pour ou contre l’Europe est un sujet qui continue de diviser. Ils sont nombreux les citoyens lambda qui continuent de croire que Bruxelles souhaite leur dicter leur vie, thèse alimentée, au demeurant, par des formations extrémistes et anti-européennes, qui font croire qu’appartenir à l’Union européenne est une aberration…
Enfin, le député socialiste Pétar Kouroumbachev a pris position sur le thème de l’entrée de la Bulgarie dans l’espace Schengen, annonçant la tenue d’une réunion entre les députés européens des deux pays en novembre. Outre l’adoption d’une déclaration commune sur l’adhésion des deux pays et de la Croatie, les députés étudieront aussi des questions liées à la modification de la directive européenne sur les travailleurs détachés.
Version française : Sonia Vasséva
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