Le Semestre européen est un peu plus critique envers la Bulgarie, il met l’accent sur les déséquilibres macroéconomiques, les problèmes de l’endettement des entreprises et les inégalités sociales. Tout est dit dans la langue de bois incompréhensible des eurocrates de Bruxelles, le rapport se penche sur des faits et phénomènes déjà soulevés et en fait ne dit rien de bien neuf et inconnu aux autorités bulgares. Ce document n’est en fait qu’une nouvelle preuve de la politique ouvertement critique par rapport à la Bulgarie et à ce qu’elle fait ou ne fait pas en ignorant ou en minimisant les performances évidentes dans certains secteurs de la Bulgarie. En d’autres termes, on brandit le bâton faisant miroiter la carotte. Des experts et des observateurs en Bulgarie estiment que cette politique, appliquée voilà déjà 10 ans, ne donne pas les résultats souhaités et que l’approche devrait être modifiée pour encourager les bonnes performances témoignant de la volonté et de la capacité du pays à résoudre de graves problèmes sociaux et économiques autant que lui permettent ses ressources restreintes.
Le second rapport qui a été publié après le Semestre européen de la Commission européenne, est signé du Fonds monétaire international et il se penche également sur l’état actuel de l’économie et du social en Bulgarie. Il semble qu’à Washington on éprouve une sensibilité plus soulignée par rapport à l’approche positive car les critiques motivées et l’énumération des problèmes sont assortis de la conclusion que le système financier bulgare se porte bien dans l’ensemble, qu’il est stable et bien capitalisé et qu’il ne cache pas de pièges pour les finances publiques.
Il est vrai que l’endettement des entreprises bulgares est extrêmement important, risquant de déstabiliser tout le système financier. Il est vrai que les mauvaises créances représentent 17% du total des crédits bancaires accordés. Mais il est également vrai que les banques continuent de réaliser des bénéfices gigantesques, qu’elles sont capitalisées plus que les régulations ne l’exigent et qu’elles sont à même de faire face à d’éventuels défis. Ces conclusions ont été faites après les tests de résistance de l’année dernière qui ont démontré que les institutions financières en Bulgarie se portent bien dans l’ensemble. Ne parlons pas des finances publiques qui enregistrent depuis la fin de 2016 des excédents budgétaires qui permettent maintenant aux autorités de desserrer la ceinture d’austérité et de se montrer plus généreuses par rapport aux défavorisés. Et elles le font. Pour le moment la générosité est plutôt modeste mais malgré cela elle prouve que les gouvernants ne laissent pas de côté les problèmes sociaux et qu’ils prennent autant que possible des mesures pour réduire les inégalités sociales.
Il est fort probable que Sofia accepterait bien plus facilement les critiques des institutions internationales si dans le même temps ces institutions mettaient en valeur les bonnes performances déjà enregistrées. Qui ne préférerait pas la carotte au bâton !? N’oublions pas non plus que les différentes approches conduisent à des conclusions différentes et que finalement vient le moment pour se demander à qui doit-on se fier!?
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