La Commission parlementaire pourl es politiques des Bulgares de l’étranger s’est réunie pour faire le point sur plusieurs sujets dont les plus importants portaient sur la politique de l’éducation à l’égard des communautés bulgares en 2016, l’accroissement du nombre des étudiants bulgares de l’étranger dans les hautes écoles, qui de 400 devrait passer à 1000, sur le statut de l’Université d’Etat de Taraclia en Moldavie et sur l’ouverture d’un lycée bulgare à Odessa en Ukraine.

La Bulgarie s’est assigné l’objectif de faire de l’Université de la ville deTaraclia une filiale d’une des Hautes Ecoles bulgares. Il est essentiel important d’accélérer la mise en œuvre de ce projet au nom de sa survie, mais aussi dans le but de relever la qualité de l’enseignement dispensé dans cet établissement. Au cours des quatre prochains mois il a été convenu d’échanger des projets sur un accord dans ce sens avec la Moldavie.

Au sujet de l’ouverture d’un lycée bulgare à Odessa le Ministère de l’Education a fait savoir qu’il est intéressé au plus haut point de voir aboutir ce projet. L’établissement pourrait accueillir plus de 150 adolescents ce qui justifie pleinement un pareil investissement. Le but des experts du Ministère est d’en faire un lycée bulgare à l’exemple des établissements scolaires de Prague et de Bratislava.

Le commentaire de Boris Vanguélov, qui est à la tête de l’Agence des Bulgares de l’étranger.

„Je voudrais mettre l’accent sur les mesures entreprises par le Ministère de l’Education nationale qui vont dans la bonne voie. Tout d’abord le relèvement des bourses de 45%  accordées aux étudiants des communautés ethniques bulgares de l’étranger qui poursuivent leurs études en Bulgarie. Une autre mesure encourageante est l’accroissement du nombre des jeunes qui étudient dans les écoles bulgares à l’étranger. Cette année est une année pilote et bon nombre des communautés bulgares à l’étranger ne sont pas encore informées de cette décision. La création d’une direction en charge des écoles bulgares de l’étranger pour servir d’intermédiaire dans les contacts entre ces écoles et le ministère est une autre excellente initiative. Il faut sauvegarder l’université de Taraclia parce qu’elle est le dépositaire de l’identité bulgare de nos compatriotes. Elle est le seul établissement d’études supérieures dont le but est de sauvegarder l’identité nationale bulgare, les Bulgares y sont une communauté historiquement établie et l’Etat bulgare doit en tenir compte“.

Version française Roumiana Markova