A la sortie de la réunion du Conseil consultatif de sécurité nationale auprès du Président, on n’en sait pas plus sur les moyens de sortir de la crise politique. Les discussions sur qui est comment va former un gouvernement de transition n’ont abouti qu’à une liste de solutions hypothétiques. A un moment donné il faudra appliquer les ordonnances de la Constitution et d’ailleurs le Président va s’y mettre vendredi prochain, lorsqu’il va officiellement mandater le plus grand parti GERB pour former son gouvernement. Or, le parti de Boyko Borissov a d’ores et déjà clairement affirmé qu’il refusera le mandat. Le parti socialiste qui sera le suivant mandaté a aussi déjà fait savoir qu’il ne portera pas le fardeau.
Seul le Front patriotique a manifesté un vif enthousiasme pour former un gouvernement, si jamais le Président le mandatait comme 3e force politique. Car au 3e coup, le chef d’Etat est libre de choisir parmi les forces politiques parlementaires restantes. Boyko Borissov s’est dit prêt à offrir les voix parlementaires de GERB au FP, pour le remercier de l'avoir soutenu durant deux ans. Mais certains analystes pensent que c’est peu probable, étant donné que cela reviendra à diriger de nouveau le pays avec une majorité instable et changeante, raison pour laquelle Borissov a déjà donné sa démission. D’autre part, le FP prévoit d’inviter dans son gouvernement des ministres de Borissov, ce qui, pour GERB, est inacceptable.
Le Bloc réformateur, qui était en coalition avec GERB veut aussi un nouveau gouvernement au sein du même Parlement, mais ne sait pas trop avec qui et comment. Valéry Siméonov du FP est prêt à tout pour entrer au gouvernement, il a déjà dit que si GERB se désistait, il chercherait le soutien des députés PS. Dans tous les cas, le prochain gouvernement sera en fonction seulement quelques mois, en attendant les élections législatives.
En cas d’échec avec les procédures de remise des mandats, le Président Rossen Plevnéliev a le droit de nommer lui-même un gouvernement intérimaire, en concertation ou pas avec Roumen Radev. Sachant que le nouveau Président a déjà décliné l’invitation de participer au Conseil consultatif, on l’imagine mal l'accepter de partager des responsabilités avec le Président partant, avant de prendre officiellement ses fonctions.
Version française : Miladina Monova
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