A Vratsa s’est tenu le Forum international pour le changement social en Europe de l’Est - Empatheast. Les organisateurs voient le sentiment d’empathie comme l’instrument du changement. Les participants discutent des moyens de combattre les phénomènes de peur, les radicalisations et ler confinement des sociétés. Le Forum cherche la rencontre et l’échange entre les différentes générations, les villes et la campagne, le centre et la périphérie. Le choix de la ville de Vratsa pour l’événement n’est pas un hasard - la Bulgarie du Nord-Ouest est la région la plus pauvre et la plus dépeuplée de l’UE.
Yanina Tanéva est organisatrice du Forum, elle nous en dit plus sur ses axes de travail.
« Cette région qui a l’image déplaisante d’être la plus pauvre en Europe est l’endroit où nous avons voulu réunir ceux qui ont de l’expérience dans le redressement économique et social de régions dans la même situation, ailleurs dans le monde. Nous voulons échanger avec ces experts, afin d’essayer de créer une autre image du Nord-Ouest bulgare, basée sur son potentiel. Il le mérite, car ici il y a des jeunes pleins de talent, des ressources naturelles, historiques et culturelles qui méritent d’être connues et valorisées. Les habitants de Vratsa sont en demande d’un véritable changement social ».
Une des initiatives du forum était de réunir des acteurs associatifs qui se consacrent à l’entreprenariat social. Les participants à la discussion se sont entendus sur trois projets à implanter dans la région de Vratsa :
« Un des projets est de créer un parcours dans les environs du village de Tchélopek qui permettra aux élèves d’aller sur les pas des héros du roman „Sous le joug“ d’Ivan Vazov. Ils pourront ainsi revivre l’histoire racontée grâce aux récits des gens rencontrés dans les villages. Un autre objectif, c’est de faire quelque chose pour enrichir la vie culturelle des gens. En effet, dans les villages il n’y a plus de cinémas, des spectacles et des concerts ».
L’empathie manque dans notre vie au quotidien, pensent les organisateurs. Il faut endiguer le processus d’isolement et d’enfermement sur soi. C’est pourquoi le forum a beaucoup travaillé avec des enfants des conseils scolaires de Vratsa, âgés de 14 à 17 ans. Pour Yanina Tanéva, il existe d’importantes conclusions à en tirer.
« Nous sommes bien préparés pour faire face au passé, mais pas pour rencontrer notre avenir. La peur provient du manque d’information et de connaissances. N’essayons pas de nous court-circuiter mutuellement, quand nous pouvons nous unir pour être plus forts et avancer ».
Version française : Miladina Monova
Photos: EmpatheastDes avocats de Sofia, Bourgas, Roussé et d’autres villes en Bulgarie ont manifesté ce 25 octobre pour exprimer leur désaccord avec la procédure d'élection du nouveau procureur général qu’ils jugent illégitime. Ils insistent pour que cette procédure..
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