Pour les auditeurs l’ingénieur du son est quelque part un homme de l’ombre, parce qu’ils identifient leurs rubriques préférées en fonction des animateurs ou des invités. Or, l’homme derrière la console est une cheville ouvrière indispensable au bon fonctionnement de l’équipe. C’est à lui qu’incombe la tâche d’équilibrer, de gérer les sources sonores: voix de l’animateur et de l’invité, son proprement dit, effets et autres bruitages en fonction du scénario, explique Dimitar Palachev, qui est notre invité et aussi une source inépuisable d’anecdotes de la vie de ce media bien aimé. Lui se définit comme un « dinosaure », parce qu’il a donné 40 ans de sa vie à la Radio comme technicien, puis ingénieur du son et aussi auteur des rubriques philatéliques. Et bien que retiré de la vie active, il continue de collaborer à la Radio. Les collègues de la Maison le comparent à Don Quichotte pour son air aristocratique et l’appellent aussi l’homme-orchestre. Dimitar Palachev revient avec beaucoup d’émotion sur son métier:
L’ingénieur du son se tient derrière la console, avant de donner le coup d’envoi il procède à des essais du son et fait des ajustements s’ils sont nécessaires. Les changements drastiques sont à éviter. Absolument. Par exemple au studio d’enregistrement des pièces de théâtre on disposait de toute une panoplie d’outils : des filtres pour changer les voix, pour faire des truquages, des bruitages imitant le vent, les portes qui claquent. Après venait le mixage et enfin on pouvait sortir le produit fini.
En 1962 il arrive à la Maison de la Radio et il est tout de suite envoûté par le climat d’entente, l’esprit d’équipe et d’entraide qui y règne:
„Les équipements étaient très au point pour l’époque – magnétophones et consoles de prise de son fabriqués en Allemagne, en URSS, les collègues étaient serviables et toujours prêts à donner un coup de main. Je leur suis reconnaissant d’avoir fait de moi ce que je suis, un bon professionnel, de m’avoir intégré dans la profession. A l’époque, le technicien du son avait pour tâche de veiller à un tas d’opérations relatives à la prise de son, mais aussi faire des montages, en étroite collaboration, bien sûr avec le concours de l’ingénieur qui se tenait devant sa console”, - revient à ses débuts Dimitar Palachev, qui une dizaine d’années plus tard, a déjà obtenu son diplôme d’ingénieur du son.
"Les choses ayant commencé à bouger, les consoles et les magnétophones nouvelle génération ont fait leur apparition dans les studios, il fallait donc apprendre à travailler d’une nouvelle façon. Le numérique est entré en 1999 dans les Emissions pour l’étranger, l’ancien nom de Radio Bulgarie. Maintenant le travail est un vrai plaisir et facilité au maximum, on pourrait dire « qu’on travaille en chantant ». Avec l’ordinateur tout est beaucoup plus facile, plus de ruban magnétique à rembobiner ni à coller, tout se fait beaucoup plus vite et d’une bonne qualité. Les avancées technologiques sont un défi que doit relever l’ingénieur du son – il lui faut les maîtriser en un délai record pour être capable de travailler avec efficacité, tous les 2-3 ans les techniques deviennent de plus en plus sophistiquées. Je veux dire par là que pour être à la hauteur, pour livrer un produit de qualité il faut se former, apprendre tout au long de sa vie active. Quand je formais à mon tour des jeunes collègues je ne me lassais pas de leur répéter – ” la mention « bien » très peu pour moi, ce que je veux de vous c’est de l’excellence!”.
La Radio lui a permis de côtoyer les plus grands comédiens, musiciens et artistes bulgares dont il se souvient avec une grande émotion. Les enregistrements sur lesquels il a travaillé font partie des archives sonores de la radio, que l’on appelle communément le Fond d‘Or de la Radio Nationale.
Version française: Roumiana Markova
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