Borislav Petrov est connu des fans de jazz pour avoir fait partie de toute une pléiade de formations pop et jazz. Cette fois-ci il se révèle au public avec un projet d’auteur. Le groupe avec lequel il a enregistré porte le nom fantaisiste Jazzanitza, nom qu’il a donné aussi à l’album. Etrange, fantaisiste, farfelu, pourtant une chose est sûre, la musique derrière c’est de la bonne musique.
« Pour réaliser ce projet j’ai fait appel à mes amis, à mes compagnons de route depuis toujours. En fait, cette musique je l’ai écrite pour eux. Le nom du groupe Jazzanitza est l’invention d’une amie néo-zélandaise. Je lui avais fait connaître un peu la culture bulgare et les mots qui l’ont le plus fortement impressionnés se terminent par le suffixe « tza » ; elle avait adoré et c’est ainsi que le nom du groupe est né : au mot « jazz » elle a ajouté le suffixe qu’elle préférait : « tza ». Avec un brin d’imagination ça a donné Jazzanitza. »
Le titre de chaque pièce de l’album „Jazzanitza“ illustre une anecdote ou un nom d’un personnage haut en couleurs.
« Une des pièces de l’album est intitulée - Our Table (Says Cheers To Your Table), continue Boriss ignifie littéralement « on trinque à la santé des gens autour de la table) etc’est une expression populaire bulgare. C’était du temps où dans les fêtes, on dressait des longues tables et les gens trinquaient à la santé de tous. Ils levaient leur verre et prononçaient cette formule. Le rythme de la pièce est le rythme d’une ratchénitza, une danse relevée et en l’occurrence, une danse gaie, quelque peu arrosée. La pièce « Gagarine » ne fait pas référence au cosmonaute russe, mais à un saxophoniste qui joue de la musique traditionnelle. Je ne connais pas son vrai nom, mais il est un sacré virtuose qui démarre toujours dans les registres les plus bas et soudain monte au plus haut, on dirait qu’il se propulse dans les nuages, qu’il s’envole. D’où son nom de scène « Gagarine ». „Différences culturelles“ est une pièce dédiée à Théodossi Spassov, le joueur de kaval hors pair. Il m’a énormémеnt inspiré toutes ces années par ses quêtes, par son esthétique. Il m’a dit quelque chose d’incroyable, dont je m’en souviendrai toujours: „Le folklore bulgare possède une qualité dont il faut tenir compte – il ne se laisse pas dompter. Quoi qu’on fasse avec lui, il y a toujours une partie qui reste authentique. Beaucoup de musiciens en sont attirés, mais ils le sont par les chants, par l’interprétation vocаle, les arrangements. La musique rendue par les instruments est complètement différente, difficile à s’approprier. Je crois que c’est l’âme balkanique qui toujours ressentira le mieux la musique jaillie de ces terres.“
Version française : Roumiana Markova
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