Depuis que le 11 février dernier, les groupes parlementaires de la gauche et du MDL ont déposé une motion de censure contre le gouvernement dont ils contestent la politique en matière de santé, le vote de défiance devrait avoir lieu la semaine prochaine, mais compte tenu du rapport des forces dans l’hémicycle, tout porte à croire que les débats auront tout l’air d’une tempête dans un verre d’eau…
L’idée de cette motion de censure a pris forme au sein de la gauche dès la rentrée après les fêtes de fin d’année. En consultation avec le MDL, les socialistes ont même envisagé de déposer une motion à cause des problèmes dans la sécurité intérieure et même de la crise démographique dans le pays. Pas un mot du système judiciaire, de la corruption et du crime organisé visés par le dernier rapport de la Commission européenne. Quelques chiffres avant d’aller plus loin – le groupe parlementaire de la gauche compte 38 députés, celui du MDL – 30 et pour que le gouvernement tombe, il faudrait que 121 députés appuient la motion. Et si les socialistes persistent dans cette démarche vouée à l’échec, c’est probablement pour tâter le terrain et voir quel est le nouveau rapport de forces à l’Assemblée, après le séisme au sein du MDL et les dissensions internes au sein du Bloc réformateur. Ils veulent aussi savoir à quel point le gouvernement est soutenu par ses deux petits partenaires en la personne du parti ABV et du Front patriotique.
Pour mémoire, cela fait bien 25 ans qu’aucun vote de confiance n’a réussi à faire partir un gouvernement et cet instrument parlementaire est surtout utilisé comme un catalyseur de débats, plutôt que de déboucher sur de réels changements politiques. Ce qui explique, sans doute, le calme olympien du premier ministre Boyko Borissov qui est allé même jusqu’à dire que « le vote de confiance était une bonne chose, et que ce ne serait pas bien s’il n’y en avait pas… » Et il sait de quoi il parle, puisque son premier gouvernement est sorti indemne de 4 motions de censure – sur la politique dans la santé publique en 2010, sur l’échec de la politique anti-crise en 2011, sur l’abandon du projet de construction de deuxième centrale nucléaire à Béléné et le fiasco de la politique énergétique en 2012.
C’est à se demander si après cette nouvelle motion contre son gouvernement, dont l’issue est d’ores et déjà connue, Boyko Borissov n’ira pas jusqu’à demander lui-même un vote de confiance en son gouvernement, comme il l’a déjà fait en janvier 2011. Bis repetita...
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