Après les attentats terroristes à Paris, lors de la réunion du Conseil "Affaires étrangères" de l’Union européenne à Bruxelles, le chef de la diplomatie bulgare Daniel Mitov a une fois de plus souligné que seule l’unité des 28 autour de politiques communes est en mesure de régler les conflits. Il est allé même encore plus loin en déclarant devant des journalistes que cela fait un bon moment que la Bulgarie prend en charge des migrants, dont le nombre est de loin supérieur à ce que lui permet son PIB et sa population et que de ce fait, il est absurde de parler de quotas d’accueil. En clair, et pour mettre les points sur les i, la Bulgarie a fait savoir qu’elle n’a aucune intention de recevoir sur son territoire davantage de migrants. Une position déjà exprimée quelques jours plus tôt à Malte par le premier ministre Boyko Borissov qui a insisté pour que le flot migratoire soit interrompu, que les frontières soient fermées et que l’on commence par s’occuper des demandeurs d’asile qui sont sur le territoire des pays de l’Union avant de penser à en héberger de nouveaux.
Force est de reconnaître que Sofia a toujours considéré que sur le dossier brûlant des migrants, il faut s’attaquer aux causes de ce phénomène qui dégénère en des actes terroristes de plus en plus odieux. A Bruxelles Daniel Mitov a déclaré ouvertement que les actions entreprises jusqu’ici contre le groupe Etat islamique n’avaient pas été efficaces et que les opérations terrestres en Syrie et dans la région ne devaient pas être exclues. Tout cela sous le mandat d’une large coalition comprenant et les pays de la région, et la communauté européenne et transatlantique.
Quant aux attentats à Paris, ils ont eu pour effet d’attirer l’attention sur une question qui prend de l’ampleur en Bulgarie et qui n’est pas typique du culte musulman local - il s’agit notamment de la radicalisation de certaines couches vulnérables et défavorisées de la population. Même si on ne connaît pas à ce jour l’existence de structures de l’islam radical en Bulgarie, les experts ne cessent de nous mettre en garde contre la prolifération dangereuse de ce fléau. Ainsi deux jours après le carnage à Charlie hebdo et à l’Hyper cacher, le gouvernement publiait sur son site son projet de « Stratégie de lutte contre le radicalisme et le terrorisme /2015-2020/ ». Il s’agit notamment de prévenir la radicalisation forcée, la propagande des idées de DAESH, le recrutement de futurs combattants et terroristes, mais aussi d'engager des poursuites judiciaires au moindre soupçon de comportement radical.
Pour résumer, nous pouvons dire que le durcissement de la politique migratoire sera bien perçu tant en Bulgarie qu’à l’échelle de l’Europe. Tout porte à croire que c’est une cause transnationale qui commence à se profiler. Espérons qu’elle rendra notre vie moins anxiogène…
Version française: Sonia Vasséva
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