Le 7 septembre, le célèbre peintre bulgare Ivan Yahnadjiev a inauguré une exposition de ses œuvres dans la Maison de l’Europe à Sofia. Pour lui, ce lieu est à fort charge émotionnelle car dans le passé, c’était le bâtiment du Lycée italien où Ivan et ensuite son fils ont terminé leurs études secondaires. Il y a vingt ans, après le lycée son fils part pour étudier à Perouse, en Italie.

« C’était un moment triste, parce que tous les trois mois je devais aller voir mon fils en Italie, avec tout ce que cela comprenait comme démarches autour du visa. C’était la raison pour laquelle j’ai décidé d’aller faire une spécialisation moi-même en Italie, pour pouvoir rester plus que trois mois. Aujourd’hui, heureusement ce n’est plus ainsi. C’est à cause de toute cette histoire que je suis si heureux de venir exposer ici, dans le bâtiment de l’ancien lycée italien. Une partie des tableaux dans l’expo ont été peints à Rome, où je vis actuellement chez mon fils. D’autres peintures ont été réalisées en Bulgarie. J’ai découvert qu’à Sofia et Rome les couleurs sont quasi-identiques, le soleil, ainsi que la perception de tout cela ».

Et voici une autre anecdote intéressante. Il y a une dizaine d’année, le peintre pend avec lui en Italie l’album de chansons du chanteur pop Hristo Paskalev – Pascal. Ces chansons ont eu beaucoup de succès en Italie, il faut dire aussi que le chanteur est Italien du côté de son père et le public en Italie ne doutait pas qu’il soit d’origine italienne. Actuellement, Pascal prépare son douzième album « Amour à l’italienne ». Un autre album qui réunit des tubes à succès européens, intitulé « Les tubes d’’Europe », vient de paraitre.

« Il y a des chansons en hongrois, polonais, portugais, en tout 15 langues des pays de l’Union européenne. La préparation de cet album m’a appris beaucoup sur la culture et la création musicale des peuples européens. Pour la chanson il n’y a pas de frontières, elle touche les cœurs, l’esprit de toute personne qui aime la musique. Et je pense qu’il n’existe pas de personne qui n’aime pas la musique ».

Crédit photos : Vénéta Pavlova

Version française : Miladina Monova