Le 16 juillet, la Galerie de l’Union des artistes peintres bulgares a ouvert ses portes pour l’exposition “Lumière”, une exposition de textile combinant les techniques traditionnelles et modernes. Le textile est un matériau largement utilisé dans l’art contemporain pour la réalisation d’idées artistiques les plus diverses. Beaucoup d’artistes se consacrent à lui seul, le travaillant de manière traditionnelle, d’autres le combinent avec différents matériaux pour créer des installations, etc.
“Je pourrais vous donner comme exemple Christo - dit dans une interview pour RBI Mihaéla Padéva, secrétaire de la section Textile à l’Union des artistes peintres bulgares. - Il travaille essentiellement avec le textile, mais on ne peut pas dire que c’est un artiste textile, car il ne s’engage pas avec le matériau, mais avec son idée. Nous aussi, nous nous sommes fixés un objectif pareil - avoir d’abord l’idée qui ait de la valeur. Et deuxièmement, de servir de cette idée pour mettre en valeur le matériau approprié. Le plus important dans une œuvre, c’est le concept. Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus libres et nous avons l’opportunité absolue et le droit d’être des novateurs dans le mixage des matériaux, leur choix et la façon dont nous les sublimons en les combinant, collant, nouant, etc. L’art numérique fait également son entrée dans notre domaine et s’y impose de plus en plus. On peut déjà tous mélanger les choses, il suffit d’obtenir le bon résultat. Telle est l'espirt de notre exposition. On peut y voir des textiles filmés, des fibres textiles incrustées dans des résines, de la peinture sur des tapis traditionnels avec des peintures à l’huile, des oeuvres en papier, car on considère que le papier et le textile sont d’une même famille puisque leur matière première sont les fibres végétales et parce que le papier est tout aussi flexible et permet d’être manié de façons différentes. Il y a aussi des tissus classiques, mais utilisés d’une nouvelle manière et encore plein d’idées curieuses.”
Une des œuvres les plus intéressantes appartient au professeur Ani Boyadjiéva - elle est tissée de petits tubes transparents. L’exposition présente des auteurs de différentes générations. On peut voir par exemple une tapisserie du grand artiste peintre bulgare Guéorgui Baev (1924-2007) et non loin de lui un travail curieux d’un étudiant. Valentin Dontchevski est un artiste de la génération intermédiaire. Dans ses œuvres se donnent rendez-vous l’ancienne tradition et les nouveaux moyens d’expression. Pour RBI, il dit:
“Moi, je présente deux œuvres créées sur le principe du collage, car j’utilise depuis des années le tapis bulgare. Avant, sur les tapis je faisais de la peinture, et maintenant je fais des applications. Ce sont des tapis tissés à la main qui ont 70-100 ans. Ils portent en eux de l’histoire et de la beauté, ils émanent des temps anciens, perpétuent le folklore, la bonté, l’amour du travail, le pragmatisme, l’esthétique. Ces tapis faisaient partie du trousseau de ma grand-mère. Aujourd’hui je les utilise pour mes peintures et je leur donne ainsi une seconde vie.“
Version française: Sia Karaguiozova
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