Il est connu dans le monde entier. Ses projets d’auteur et partagés sont innombrables. Sa vie est une suite permanente de concerts, voyages, nouvelles et anciennes amitiés musicales. Nombreux sont les pays qu’il a visités. Et il dit qu’il se sent partout chez soi, car il a partout des amis, des collègues et des fans. Notre invité est Théodossi Spassov, le virtuose du kaval. Il jongle avec le folklore, le jazz, le world, le flamenco, en passant d’un style à l’autre avec une facilité enviable. Il donne également des concerts avec des orchestres symphoniques et de chambre.
“Cette musique a toujours du succès - raconte Théodossi Spassov. - Le public “explose” après chaque pièce, comme à un match de football. Kristjan est quelqu’un de très attractif et charismatique. Il est d’origine estonienne et a vécu aux Etats-Unis. Dans sa famille d’éminents musiciens c’est lui qui a peut-être l’esprit le plus aventurier. Je suis persuadé qu’il faut fuire le conservatisme, cet état statique basé sur des dogmes esthétiques quelconques. Le monde change, le public aussi. Des beatboxeurs participent aux programmes d’orchestres symphoniques, plein de choses nouvelles liées au développement des technologies ont apparu. Il y a des gens qui ne connaissent pas les notes, mais font de la musique originale. D’un autre côté, il y a ceux qui ont consacré des décennies à leur éducation professionnelle. Il y a un choc des générations et des positions. Mais c’est ça qui fait la vie intéressante - l’inattendu.”
“A l’école de Kotel, à l’âge de 16 ans, j’ai pris la décision de devenir un musicien professionnel – se souvient Théodossi. - Mon souhait alors était de pouvoir jouer avec tous les musiciens du monde avec cet instrument que j’avais choisi. Et ce rêve s’est réalisé petit à petit au fil des ans. Aujourd’hui la fusion des styles est une tendance mondiale. Moi, j’ai eu la chance de la sentir très tôt, encore au début des années 80. Mais pour faire quelque chose qui a de la valeur, il faut avoir des connaissances approfondies et beaucoup d’expérience, et savoir bien doser. Sinon le résultat final serait du kitch. Et pour moi il n’y a rien de plus dangereux que le kitch. Il se développe dans toutes les sphères et certains en font des affaires. Souvent, les représentants du vrai art sont des gens pauvres. Mais ils créent de véritables “échelles” dans le développement spirituel de l’humanité. Parfois, ces échelles restent non gravies.“
Théodossi Spassov participe à nombre de projets internationaux, en association avec d’autres musiciens. Il travaille avec la formation flamenco de David Pena Dorantes, considéré comme le joyau andalou du piano flamenco. Il a également un projet commun, intitulé “Bratiméné”, avec Arcangel, une des grandes voix espagnoles du flamenco. Les racines balkaniques rassemblent quelques musiciens dans le Hemus Collectif - ce sont Théodossi Spassov (kaval), Bojan Zulfikarpašić, plus connu comme Bojan Z (piano), Martin Gakonovski (basse), Kostas Anastasiadis (tambours).
“Chacun de nous participe à différents projets à travers le monde - continue Théodossi. - Bojan est Serbe, mais c’est aussi l’un des musiciens incontournables de la scène jazz de France. Martin est de Skopje, il a étudié en Allemagne et vit à Cologne. Kostas est Grec, il a vécu de longues années en Californie, puis il est rentré dans son pays. Le groupe aime son folklore balkanique et l’intègre à des styles contemporains, principalement le jazz et le world.”
Version française: Sia Karaguiozova
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