Les économies des Bulgares dans les banques ont dépassé les 20 milliards euros. Dans le même temps, en vertu de la loi, uniquement les dépôts jusqu’à 100 000 euros sont garantis à 100%. Les résultats pratiques finalement sont devenus particulièrement bien visibles au cours de la crise l’année dernière qui a dévasté la quatrième plus grande banque en Bulgarie. A la suite d’une mauvaise gestion de la part de l’actionnaire majoritaire et sous les coups des crédits sans cautions, la banque s’est retrouvée à court de liquidité et dans l’impossibilité de paiements, la banque nationale l’a fermée pour finalement lui retirer sa licence bancaire. A ce moment-là, les déposants ont manifesté leur volonté de profiter de la loi et de récupérer leurs dépôts dans cette ex-banque garantis par le Fonds de garantie des dépôts bancaires. Mais on a vite réalisé que ce Fonds ne dispose pas de suffisamment de ressources d’un montant de 1.5 milliard d’euros et l’Etat a dû emprunter sur les marchés internationaux de l’argent pour le prêter au Fonds afin que ce dernier rembourse les déposants. Finalement, l’Etat s’est endetté encore plus, mais tel a été également le cas du Fonds lui-même. Au terme de cette opération bien compliquée, ce Fonds s’est retrouvé dans le rouge avec des caisses vides. Or, personne ne saurait garantir que jamais une autre banque dans le pays ne connaîtra pas le sort de la Banque corporative et que le Fonds ne devra pas de nouveau rembourser les déposants au niveau des dépôts garantis par la loi.
On vient d’apprendre que les banques dans le pays ont viré sur les comptes de ce fonds les premières cotisations annuelles obligatoires en lui offrant de cette manière une goulée d’air frais. Mais les sommes sont plus que modestes – à peine 130 millions euros pour 20 milliards d’économies. Une petite goutte dans l’océan.
Cette dangereuse situation devrait en théorie inciter le Fonds à doubler les efforts car il est en même temps endetté et propriétaire de nombreux actifs de la malheureuse Banque corporative. Elle vient justement de passer sous le contrôle d’inspecteurs envoyés par le Fonds dont la tâche principale est d’essayer de trouver acheteurs aux meilleurs prix des actifs restants de l’institution financière pour réunir de cette manière les sommes nécessaires pour rembourser la dette vers l’Etat et de remplir ses propres caisses. Voilà une tâche bien difficile avec une issue difficile à prévoir et qui risque de trainer une dizaine d’années selon certains experts. Il est d’ores et déjà clair que personne n’est capable de dire combien d’argent réussira à récupérer le fonds. D’autant plus quand on sait combien opaques et sinueuses étaient les affaires dans lesquelles s’était mêlée la banque du banquier et homme d’affaires Tsvetan Vassilev qui entretemps a pris la poudre d‘escampette et se cache à Belgrade. L’opération paraît d’autre part cacher de considérables risques. Il y a à peine une semaine on a observé comment l’empire de cet oligarque, comme l’appellent certains, change de mains en passant sous le contrôle de propriétaires étrangers. Ils promettent de rembourser des dettes d’un montant de 900 millions euros, dont une grande partie contractées justement avec la Banque corporative. Mais l’incertitude et les doutes sont plus forts que jamais. On ne se fie pas à ces investisseurs européens » comme ils se vantent, à tel point que l’Agence nationale des recettes publiques a saisi des actifs et des actions du paquet de compagnies de Tsvetan Vassilev faisant l’objet de la mythique vente pour 1 euro. L’objectif des autorités est bien clair. Il s’agit de ne pas permettre aux endettés de filer et de ne pas payer leurs dettes. L’opinion voit d’un très bon œil ces mesures de l’Etat car presque chaque Bulgare a de l’argent dans la banque et il souhaite être sûr qu’au cas d’éventuelles futures difficultés, il pourra compter sur ses économies.
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