Dans le cadre du festival du cinéma Sofia Film fest, au cinéma « Lumière » a eu lieu la première mondiale du film italien « Les enfants de Maâm » (Figli di Maam). C’était l’occasion de la visite de l’acteur légendaire Franco Nero et de son collègue Luca Lionello, du réalisateur Paolo Consorti et du producteur Guiseppe Lepore. Le film raconte l’histoire d’une charcuterie industrielle désaffectée qui se transforme en galerie d’art et où une future exposition d’art contemporain est en cours de préparation. Le but n’est autre que de protéger les squatteurs qui s’y sont installés. Le film comporte une « trace bulgare » aussi. C’est le jeune designer bulgare Ivan Donev qui a dessiné les costumes du film.
« Le travail était amusant, je dirais, car on était à la recherche d’un moyen de se rapprocher au maximum du lieu, où le film a été tourné, et il est assez spécial. C’est en recyclant différents matériaux que l’on est parvenu à l’effet souhaité. Pour plus d’impact, nous avons opté pour des solutions alternatives. L’action se déroule sur plusieurs époques : passé, présent, futur. Nous avons privilégié un aspect plus naturel des choses. Même l’acteur Luca Lionello porte l’uniforme de « Roma ». L’utilisation du lien est voulue, pour rendre le film plus terrien. Il y a aussi des casques d’armures – celui de l’Ange est fait à partir de fleurs, du lys qui symbolise la pureté. Nous l’avons utilisé en guise de plumes. Il y a des effets remarquables au niveau du maquillage aussi. Dans l’ensemble, je trouve, que le résultat final est bon. »
Quels sont vos projets actuels ?
« Mes projets portent sur la haute couture, aussi bien que sur l’art, car pour moi la mode est un art en soi. Je suis en train de travailler sur un projet culturel qui vise à populariser le folklore bulgare dans le monde. J’essaye d’établir des liens avec d’autres pays où montrer notre folklore, car c’est pour moi une source d’inspiration. Je suis de formation danseur et chanteur traditionnel, je le porte dans mon cœur. Voici pourquoi je puise mon inspiration dans ce qui est bulgare à l’origine, l’authenticité. Je travaille aussi sur des projets plus mondains, c’est tout ce qui touche à la mode. Je cherche à établir le lien entre les deux, la culture et la mode pour montrer aux gens que la façon dont on s’habille représente en quelque sorte un dialogue sans qu’intervenir par la parole soit nécessaire. Je vais vous avouer que mes défilés de mode sont toujours sur fonds de musique folklorique bulgare, peu importe où je me trouve dans le monde. Je suis convaincu que la voix bulgare et la musique bulgare ont leur magie et leur force propre et qu’elles ne laissent personne indifférent. Ce n’est pas par hasard que le cinéma mondial recourt à notre folklore musical. »
Quelques notes biographiques à propos du talentueux Ivan Donev :
« J’ai terminé mes études au lycée « Saints Cyrille et Méthode » à Plovdiv, ensuite je suis parti aussitôt en Italie, où j’ai poursuivi mes études à « Koefia », la plus ancienne Académie de haute couture de Rome, où j’ai obtenu mon diplôme de master de marketing en mode. Quelques mois plus tard j’ai reçu de superbes propositions, de la part de photographes, d’organisateurs de défilés, etc, au Portugal, en Turquie. Tout récemment je viens de me rendre à Qatar dans le but encore de promouvoir le folklore bulgare, c’est un projet au stade d’élaboration encore. Je dirais, que j’ai le vent en poupe. Ça me rend heureux de savoir que le public me fait confiance. »
Ajoutons qu’Ivan a déjà obtenu une série de récompenses pour son art. Plusieurs publications de revues prestigieuses lui sont dédicacées.
Version française : Lubomira Ivanova
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